Tunisie/Japon: Améliorer le plan de gestion et d’entretien des ponts

Le « Projet d’amélioration du plan de gestion et d’entretien des ponts » (HASHIMORI, Protection des ponts en japonais) a été lancé, mardi, avec le la tenue de la première réunion du Comité Conjoint de Coordination. D’une durée trois ans, l’objectif de ce projet est de renforcer les capacités du ministère de l’Equipement et de l’habitat, en appuyant l’élaboration de plans de maintenance fondés sur le transfert de technologies liées à l’inspection et au diagnostic des ouvrages, selon un communiqué de l’Agence Japonaise pour la Coopération Internationale (JICA).
« Notre objectif commun est clair : développer un Système de Gestion des Ponts (SGP) fiable et durable, renforcer les capacités institutionnelles et techniques en matière d’inspection et de diagnostic, et poser les bases d’une culture proactive de maintenance », a indiqué la représentante résidente adjointe de la JICA en Tunisie, Jogo Rinko, citée par la même source.
Ce système sera utilisé pour la programmation et l’exécution des opérations d’entretien et de réparation des ponts qui sont directement gérés par la Direction Générale des Ponts et Chaussées (DGPC) et ses différentes directions régionales dont notamment le Rades-La Goulette, a-t-on ajouté.
Il s’agit également de la mise en place de manuels d’inspection et de réparation afin d’assurer une gestion efficace et pertinente des ponts. L’assistance technique comprendra également des formations en Tunisie et au Japon sur des thèmes liés au projet, en plus de la fourniture d’équipements nécessaires pour la réussite des activités qui y sont prévues.
A noter que la JICA a commencé depuis 2016 un programme de renforcement des capacités pour l’entretien du Pont Radès-La Goulette, financé par un prêt japonais, y compris une formation au Japon au profit des ingénieurs du ministère de l’Habitat, a-t-on rappelé.
Suite à cette formation, il a été décidé d’élaborer un plan de maintenance couvrant l’ensemble des ouvrages d’art sous la responsabilité de la DGPC, qui s’est traduit par la suite par le projet Hashimori, selon la même source.
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