Un statut de Imed Daimi sur la Syrie qui divise ses « amis FB »

Un statut de Imed Daimi sur la Syrie qui divise ses « amis FB »

 

Dans un long statut publié sur sa page Facebook, le député et dirigeant du mouvement harka Al Irada, Imed Daimi, se fend en excuses au peuple syrien de la visite de quelques représentants de l’élite tunisienne pour rencontrer Bachar Al Assad. Daimi qui parle au nom des Tunisiens, souligne que « ces gens ne représentent qu’eux-mêmes et qu’ils ne traduisent pas la position du peuple tunisien qui reste solidaire avec vous dans votre combat pour recouvrer votre droit à la vie, liberté, la dignité, l’indépendance et la souveraineté…   ».

Daimi s’excuse aux « martyrs de la révolution syrienne à Daraa, Damas, Homs, Alpe, Hama, Lattaquié… ».

Le député, qui fut directeur de cabinet de l’ancien président provisoire Moncef Marzouki et l’un de ses fidèles, a, également présenté, à la fin de son statut, ses excuses au peuple syrien pour « les centaines de jeunes tunisiens impliqués dans les combats armés en Syrie ». Il espère qu’« une enquête sérieuse puisse révéler les responsables de leur envoi vers les foyers de tension durant les dernières années ».

Toutefois, les réactions sur le statut de Daimi, qui a été largement partagé, ne sont pas toutes d’accord avec lui. Certaines, hostiles, ont frisé l’insolence et des insultes avec, parfois, des propos orduriers sont venues salir ses idées. Elles lui reprochent de s’arroger le droit de parler au nom des Tunisiens, alors que personne ne l’a désigné pour une telle mission. « Qui es-tu pour parler au nom des tunisiens. Je te rappelle que la majorité des tunisiens soutiennent El Assad contre les criminels et ceux qui les soutiennent. Non l'islamisme criminel ne passera jamais. Vive la Syrie libre vive l'armée arabe syrienne vive le grand El Assad », a réagi l’un de ses amis FB. Alors qu’une autre a soutenu sa thèse en le remerciant d’avoir « contribué ainsi à sauver l'honneur de la Tunisie, berceau des révolutions arabes ». Elle critique  la visite de l'UGTT, l'appel de la Ligue tunisienne des droits de l'homme à rétablir les relations diplomatiques avec un régime criminel, l'attitude pro-régime syrien indécente et indigne d'une partie des élites tunisiennes dites nationalistes ou de gauche par anti-islamisme et anti-impérialisme occidental primaires, tout cela constitue autant de marques d'infamies dans l'histoire de la Tunisie post-révolutionnaire ».

https://www.facebook.com/ImedDaimiOfficielle/posts/2014715888553894

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