UPM: encore des zones d'ombre
Au delà de quelques certitudes telles que les 6 initiatives clés prises lors de ce sommet, ou encore la question
de la présidence qui sera assurée par un président de la rive Nord et un autre de la rive sud, de nombreuses questions de fonctionnement restent à régler, et surtout relative au choix du site du secrétariat général.
Cette compétition était si ardue que le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos n’a pu s’empêcher depuis Tunis de souhaiter à haute voix : «Nous souhaitons que Barcelone soit le siège du secrétariat général» avant de relativiser son enthousiasme : «Que ce soit Tunis ou Barcelone, l'essentiel c'est que ce soit dans un pays riverain de la Méditerranée».
Il est à rappeler que le Maroc, la Tunisie, Malte ou l’Espagne devraient être départagés en novembre.
Autre sujet qui reste encore flou c'est celui de la coprésidence.
Cette dernière est assurée pour le moment par l’Egypte et la France, le sera au sud pour deux ans non renouvelables mais au Nord la question n’a pas été tranchée, Paris souhaitant une présidence de deux années, alors que l’UE veut conserver son rythme des présidences semestrielles.
Ces points devraient vite se s'estamper et des solutions voir le jour outre la nécessité de voir la paix régner au sein des pays membres de l'union sinon nous aurons un deuxième processus de Barcelone.