Vers une industrie plus performante

La Tunisie se prépare actuellement à s’engagé dans une phase d’ouverture totale de son économie sur son environnement international et de son intégration

dans un vaste ensemble économique constitué de l’Union Européenne et de tous les pays méditerranéens.

Toutes les entreprises Tunisiennes devraient être normalement prêtes à relever les défis qu’impose cette étape cruciale.

Aujourd’hui, il est question de pérenniser les entreprises de tous les secteurs productifs et de gagner des parts de marché dans ce nouvel environnement caractérisé par une concurrence vive et l’envolée des prix des matières premières.

Compte tenu de certaines faiblesses qui caractérisent l’industrie tunisienne et qui pourraient avoir des incidences négatives sur ce secteur à court ou à long terme, la Tunisie a opté pour une stratégie imprégnée du concept du développement durable. D’une manière générale, le développement durable devra être conçu dans le but de renforcer la compétitivité des entreprises Tunisiennes.

C’est, d’ailleurs, le principal objectif des programmes de mise à niveau et de la modernisation industrielle.

Le développement durable de l’industrie suppose la conformité des produits fabriqués aux normes tunisiennes et internationales qui devait être un préalable à la compétitivité des entreprises. De plus, il est primordial de doter les entreprises des systèmes de la gestion de la qualité qui se rapportent non seulement au produit mais aussi à l’organisation générale de l’entreprise, de manière à garantir le respect des exigences des clients.

Les entreprises industrielles doivent également introduire des technologies qui respectent l’environnement, dont le coût ne doit pas pénaliser ces entreprises.

les évaluations de l’impact des aspects environnementaux sur la pérennité des entreprises montrent qu’un certain nombre d’entreprises n’avaient pas les moyens financiers pour la mise en conformité. Il revient donc à l’Etat de prendre une décision sur le financement de ces actions et de proposer des solutions pratiques pour la pérennité des entreprises concernées.

En plus, il faut prévoir un mécanisme de soutien pour encourager les entreprises qui adoptent de tels procédés et qui s’engagent à préserver l’environnement .

« Ce mécanisme devra aller au delà de l’encouragement à l’acquisition d’équipements de traitement de déchet, pour financer la recherche sur les technologies propres , l’assistance techniques dans ce domaine, la mise en place d’organisations et de systèmes de gestion pour une production qui répond aux objectifs de développement durable ».

Cependant de telles activités de recherche appliquée lorsqu’elles sont dans l’intérêt de la collectivité ont peu de chances d’être assurées par le secteur privé tout seul.

C’est pourquoi il faudrait encourager le partenariat Public- privé pour le développement et la diffusion de ces technologies.

Aussi faudrait-il renforcer la maîtrise des systèmes de management qualité. L’instauration de systèmes de management de la qualité, devient de nos jours un passage quasi- obligé pour garantir la compétitivité des entreprises.

la Tunisie a déjà lancé un second programme nationale de la qualité. Le premier avait ciblé 300 entreprises.

Le second devra toucher 600 entreprises de l’industrie et des services connexes et assurera l’assistance technique et l’accompagnement de ces entreprises durant la phase de mise en place des systèmes de management de la qualité et de la sécurité, de l’environnement et des systèmes de management sectoriels, et ce, en vue de leur certification selon les normes ISO 9001, Iso 14001 et OHSAS18001.


CH. KH