VIVAN répond à Chawki Tabib
Le feuilleton juridique entre l’ancien président de l’Instance nationale de la lutte contre la corruption(Inlucc) Chawki Tabib et la société VIVAN (dans laquelle l’ancien chef du gouvernement Ilyes Fakhfakh détenait les deux tiers du capital), ne cesse de connaitre de nouveaux rebondissements.
Après la plainte déposée par VIVAN contre le président et le secrétaire général de l’Inlucc pour usage de faux, divulgation de secrets d’instruction et contrefaçon de documents, qui a été déférée par le Procureur de la République à son collègue du pôle judiciaire économique et financier qui aurait à confié le soin de l'instruire à la première brigade d'investigation de la garde nationale, Chawki Tabib a réagi encore une fois hier mardi sur les ondes de radio Mosaïque FM.
Il a de nouveau refuté les accusations portées contre lui par la société VIVAN au sujet de l’affaire du conflit d’intérêts dans laquelle serait impliqué Ilyes Fakhfakh.
Selon Tabib, ces accusations sont à la fois mensongères et farfelues.
La société VIVAN a de nouveau réagi ce mercredi en éditant le communiqué suivant :
Suite aux propos tenus par Mr Chawki Tabib lors de son passage le mardi 08/09/2020 dans l'émission "Midi Show " diffusée sur les ondes de "Radio Mosaïque FM" dans lesquels il qualifie de "farfelue" la plainte déposée à son encontre par la société VIVAN, il importe à cette dernière de préciser qu'aussi "farfelue" soit-elle , cette plainte a retenu l'attention du Procureur de la République près le Pôle Judiciaire Économique et Financier , qui a décidé après son étude de confier le soin de son instruction le 03/08/2020 à la première brigade d'investigation de la Garde Nationale .
VIVAN fait part à cette occasion de son étonnement et sa surprise quant aux propos du président sortant de l'INLUCC relativement à son appréciation portée sur la plainte évoquée ci-dessus dans la mesure où il n'est pas censé en connaître la teneur tant qu'il n'a pas été entendu à son sujet par la brigade de la garde nationale à moins qu'il ait encore une fois procédé par recoupement comme il l'a fait dans un passé récent .
En tout état de cause VIVAN continuera comme elle l'a toujours fait à s'adresser aux institutions judiciaires compétentes pour défendre ses intérêts tout en se préservant le droit d'éclairer l'opinion publique lorsque le besoin de le faire se fera pressant. »
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