« J’espère que le terrorisme ne va pas nous faire disparaitre » déclare BCE en réaction à l’attentat kamikaze

« J’espère que le terrorisme ne va pas nous faire disparaitre » déclare BCE en réaction à l’attentat kamikaze

 

« Nous avons cru que nous avons éradiqué le terrorisme, mais en vérité nous espérons qu’il ne va pas, lui, nous faire disparaître » a déclaré le président Béji Caïd Essebsi dans sa première réaction à l’attentat perpétré au centre de Tunis ce lundi par une kamikaze qui s’est fait exploser près de véhicules de police sur l’Avenue Habib Bourguiba.

Le Chef de l’Etat a fait sa déclaration à son arrivée lundi après midi à Berlin où il va prendre part au Sommet G20 Compact with Africa à l’invitation de la Chancelière allemande Angela Merkel.

Il a déploré le climat politique délétère qui « est de nature à nous distraire des préoccupations réelles du pays », puisque, selon lui certains, se focalisent sur les fauteuils, les responsabilités ou les appartenances partisanes. Dans cette déclaration diffusée sur la page officielle de la présidence de la République, Caïd Essebsi a ajouté que ce qui est advenu en allusion à l’attentat est douloureux, puisque ce sont les forces de sécurité qui paient le prix du sang.

« J’espère que les responsables se pencheront sur les tenants et les aboutissants de cet attentat terroriste qui est dirigé contre l’autorité, contre l’Etat, contre le prestige de l’Etat. Il a relevé qu’une manifestation se tenait au même moment sur l’Avenue Bourguiba, la principale artère de la Capitale une manifestation autorisée car le rassemblement pacifique est un droit constitutionnel.

« Alors que nous croyions que le terrorisme a été éradiqué des villes et ne se trouve plus que dans les montagnes, cet attentat vient nous rappeler que ce fléau agit en plein centre de Tunis », a-t-il encore dit en espérant que des leçons seront tirées de cet acte, et que les blessés, les agents et le passant soient rétablis rapidement. Il a indiqué qu’il a demandé des nouvelles des blessés et qu’il a été rassuré.

Si on relève que la réaction été prompte et faite aussitôt que la nouvelle lui est parvenue, le président de la République n’a pas été rassurant comme il était attendu de lui comme symbole de la Nation et garant de l’unité nationale.

En déplorant le climat politique, s’est-il demandé qui en est responsable, lui qui est un acteur majeur sur la scène politique voire même partisane.

L’heure est grave, et le temps est à l’union de toutes les forces vives du pays et non aux calculs étriqués et au désir de tirer profit d’un acte condamnable à tout point de vue.

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