L’ARP échoue une seconde fois à élire les candidats pour l’Instance de la bonne gouvernance

L’ARP échoue une seconde fois à élire les candidats pour l’Instance de la bonne gouvernance

 

Aucun des candidats pour l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption n’a été élu à l’issue de la plénière tenue, mardi après-midi, au parlement.

Selon les résultats définitifs de l’opération de vote annoncés par le premier vice-président du parlement, Abdelfattah Mourou, les candidats n’ont pas obtenu la majorité requise des deux tiers des députés, soit 145 voix. Le nombre de suffrages exprimés a atteint 146, les bulletins blancs 17 et les bulletins nuls 6.

Mourou a fait savoir que les résultats du vote vont être soumis au bureau de l’ARP, lequel décidera de la tenue d’une nouvelle séance plénière. La plénière consacrée à l’élection des membres de l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption a été levée vers 18h00.

L’ARP avait adopté en août 2017 le projet de loi relatif à l’Instance de la bonne gouvernance. L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a échoué une première fois mercredi 3 juillet à élire les candidats pour l’Instance de la bonne gouvernance.

Les présidents des groupes parlementaires étaient parvenus avant la tenue de la première plénière mercredi dernier à un consensus autour des neuf candidats de l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

L’Assemblée des représentants du peuple avait publié le 14 mai dernier la liste définitive des 36 candidats en lice pour l’Instance de la bonne gouvernance dans les différentes catégories.

Selon l’article 35 de la loi organique portant création de l’Instance, le conseil de l’Instance regroupe neuf membres pour un mandat de 6 ans. Il s’agit d’un juge de l’ordre judiciaire, d’un juge de l’ordre financier, d’un juge administratif, d’un avocat, d’un expert-comptable, d’un spécialiste en Sciences sociales, d’un expert en fiscalité ou contrôle administratif et financier, d’un spécialiste en Information et Communication et d’un membre de la société civile active dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

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