Les deux journalistes français mis en examen pour chantage et extorsion de fonds

Les deux journalistes français mis en examen pour chantage et extorsion de fonds

 

Les deux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet, soupçonnés d'avoir réclamé de l'argent afin de ne pas publier un livre à charge contre le roi du Maroc Mohamed VI, ont été mis en examen pour chantage et extorsion de fonds dans la nuit de vendredi 27 à samedi 28 août.

Accusés d'avoir empoché de l'argent extorqué, ils  étaient en garde à vue depuis jeudi 26 août après-midi. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

Le parquet, qui s'était déjà saisi en enquête préliminaire, avait ouvert mercredi 25 août, une information judiciaire pour tentative d'extorsion de fonds et tentative de chantage.

Selon Eric Dupont-Moretti, l'un des avocats du Maroc, l'un des journalistes avait contacté le palais royal le 23 juillet dernier pour annoncer la rédaction d'un livre et demander "des choses importantes".

Lors d'une rencontre avec un représentant du roi, il aurait demandé trois millions d'euros pour ne pas publier son ouvrage et le souverain chérifien a déposé plainte auprès du procureur de la République de Paris.

Lors d'une nouvelle réunion organisée jeudi 27 août, à Paris sous le contrôle de la police et du parquet français pour piéger le journaliste et son co-auteur, ces derniers ont accepté de l'argent et signé un contrat, a ajouté sur RTL l'avocat du roi du Maroc. "Le contrat, c'est en réalité la signature de leur culpabilité et la signature de ce chantage", a-t-il dit.

 Source Reuters