14ème édition du Festival International du Film pour l’Enfance et la Jeunesse de Sousse

Après une éclipse qui a duré cinq ans, l’un de nos plus célèbres festivals du cinéma, particulièrement connu sous la patronyme FIFEJ, le Festival International du Film pour l’Enfance et la Jeunesse qui se déroule à Sousse, revient en cette année 2025 pour sa 14ème édition qui se déroulera du 8 au 12 avril prochain.

Pour présenter le contenu de cette nouvelle édition, une conférence de presse s’est tenue en cette soirée du lundi 24 mars 2025 à la Cité de la Culture Chedly Klibi, salle Sophie Golly, lors de laquelle le directeur du festival, Aymen Jlili, présenta les grandes lignes de cette session et les orientations qui ont guidé les différents choix pour son élaboration et la remise sur pied de ce festival.

Au début de cette conférence, le spot de cette session a été dévoilé aux présents où l’on représente des images sur la situation dramatique à Gaza la martyre, afin de démontrer que malgré la destruction et le carnage provoqués par l’entité sioniste, l’espoir demeure pour se remettre debout et reconstruire.

Quant au contenu du programme de cette édition, Aymen Jlili précisa d’abord que le retour en force de ce festival revient à la volonté de l’association du Fifej à le faire revivre et qu’il comportera trois compétions, celle officielle des longs-métrages, celle officielle des courts-métrages (pour professionnels), et la compétition officielle des films courts des jeunes de moins de 30 ans, avec trois prix à la carte : la Perle d’Or, la Perle d’Argent et la Perle de bronze.

Pour la première compétition, 10 films seront en concours, dont deux tunisiens, alors que pour la deuxième, les films seront au nombre de 9. Pour la troisième compétition consacrée aux jeunes, 28 films seront au programme, avec au total la participation de 22 pays.

Ces projections seront suivies de discussion, huit réalisateurs, (sur les dix films en compétition) seront présents avec le public.

Pour les lieux de projection, c’est le Théâtre municipal de la ville de Sousse qui accueillera la majorité des séances, en plus de la Maison de culture de Kalaâ Sghira et celle de Hammam-Sousse. Une contribution importante se fera avec « Cinéma Tadour » qui présentera d’autres séances particulièrement pour les enfants, sachant que Sousse est actuellement sans salle de cinéma.

Des colloques auront lieu parallèlement au volet cinéma et qui se feront, entre autres, avec la collaboration de l’ICESCO, et l’intérêt à porter pour les arts dans les espaces éducatifs.

Et pour ne pas léser les personnes portant un handicap, certaines séances leur seront assurées par le langage des signes et d’autres en audio-description.

Pour les ateliers, ils seront au nombre de 10, à l’adresse des enfants et des jeunes afin de les initier à l’acte cinématographique et par les moyens dont ils disposent (smartphone, caméra…), l’écriture du scénario, image et prise de son, etc. Ces ateliers dérouleront les 4, 5, 6 et 9 avril prochain.

Des étudiants des Instituts d’audio-visuel et des Ecoles des Beaux-arts de Kairouan, Sousse et Nabeul seront accueillis pour participer à ces ateliers.

Le directeur du festival a ajouté que son projet de restructuration du festival devra se poursuivre pour les trois sessions à venir et que le Fifej gardera sa ligne directrice dans l’initiation et la formation des jeunes et des moins jeunes dans le 7ème art.

Prenant la parole, M. Hassen Alilech, président de l’Association Fifej a tenu à rendre hommage à Feu Néjib Ayed qui fut un certain temps directeur de ce festival, précisant que malgré cette interruption de cinq ans, le comité a poursuivi ses activités particulièrement dans les institutions éducatives, et ce, dans le cadre du programme de formation continue par l’image. Alors qu’il fut un temps où de nombreux ciné-clubs étaient actifs dans les collèges et lycées, a-t-il rappelé.

Et que le Fifej reprendra la place qu’il mérite parmi les festivals du pays, comme dans les années 90 où il accueillait plus de 40 pays avec une trentaine d’ateliers au menu…