1ères Journées franco-tunisiennes de lutte contre la corruption : Entre la prévention et la répression
L’ambassade de France et l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), avec le soutien de l’Agence de l’Agence française de développement (AFD), viennent d’organiser, hier et aujourd’hui, 15 et 16 mai 2017, la 1ère édition des « Journées franco-tunisiennes de lutte contre la corruption », une manifestation appelée à devenir un rendez-vous annuel.
Après l’allocution de bienvenue prononcée par Christian Vennetier, magistrat de liaison de l’ambassade de France en Tunisie, trois personnalités de marque ont pris la parole, en l’occurrence, le ministre tunisien de la Justice, Ghazi Jeribi, l’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor et le Bâtonnier Chawki Tabib, président de l’INLUCC, avant l’intervention d’introduction du séminaire d’Eva Joly, avocate au Barreau de Paris et députée européenne, intitulée : «Lutte contre la corruption : l’indispensable pression citoyenne ».
Le séminaire s’est poursuivi, ensuite, sous forme de tables rondes, au nombre de six au total. Ainsi, deux tables rondes se sont intéressées à la prévention de la corruption, à savoir « la prévention de la corruption dans les collectivités locales : Comment garantir une bonne gouvernance locale » et « la prévention de la corruption dans les entreprises : comment prévenir la corruption dans la gouvernance du monde des affaires ».
Deux autres tables rondes ont été consacrées au thème de la « répression de la corruption ». La première a eu pour intitulé : « La nécessité d’une organisation judiciaire spécialisée » et la seconde a débattu sur « l’identification, la saisie, la gestion, la confiscation et le recouvrement des avoirs de la corruption ».
Le cinquième thème a été discuté en une seule table ronde intitulée : »Le rôle des instances nationales dans la lutte contre la corruption » alors que la problématique du « rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption » a été au centre de la sixième et dernière table ronde.
A noter que des sommités ont participé par des communications riches et instructives pour débattre de la question et essayé de disséquer les différentes facettes de ce thème important et sensible pour la suite de l’instauration de l’Etat de droit et des institutions en Tunisie.
Ainsi des avocats, des magistrats, des universitaires, des experts et autres conseillers en finances ont défilé, deux jours durant, pour analyser les causes du fléau de la corruption et avancer des propositions concrètes en vue d’éradiquer, un tant soit peu, le phénomène.
Une initiative louable, surtout qu’elle sera annuelle, pour peut que les recommandations soient prisent en ligne de compte par les décideurs.
Noureddine H.
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