Abdelhakim Belhaj met en garde la Tunisie et l’Algérie et accuse l’Egypte

Dans une déclaration accordée à la chaîne de la « Télévision arabe » et relayée par certains médias nationaux et internationaux, Abdelhakim Belhaj, chef du Parti national libyen (PNL), précédemment partie combattante, a indiqué que « toute action militaire de Khalifa Haftar dans la capitale libyenne, Tripoli, génèrera des problèmes et créera un climat d’anarchie qui pourrait brûler la Tunisie et se propager à l’Algérie », selon ses propres termes. Ce qui est perçu comme étant une mise en garde à l’encontre de ces deux afin qu’ils restent à l’écart du conflit entre les diverses factions libyennes.

Le chef de la faction de « Fajr Libya » a accusé l’Egypte d’être le principal fournisseur des forces de Haftar en armements divers, plus précisément en aviation militaire.

M. Belhaj a ajouté que le général Haftar, chef d’état-major de l’armée libyenne « a déjà détruit Benghazi sous prétexte de lutte contre le terrorisme » avant de préciser que le gouvernement de consensus, reconnu par la communauté internationale, n’est pas homogène et que le conseil présidentiel, en relevant, n’a pas réalisé les objectifs quant à une communication positive avec les Libyens.

N.H