Abdelhamid Gmati, ancien rédacteur en chef de la Presse n’est plus

Abdelhamid Gmati, ancien rédacteur en chef de la Presse n’est plus

Abdelhamid Gmati, alias Miduni n’est plus. L’ancien rédacteur en chef du journal la Presse du temps de sa splendeur est parti en silence. Une véritable icône, plutôt une école à lui seul. L’homme du « Point de mire » et d’ « ici-bas », ses deux rubriques qu’il a continué à entretenir régulièrement  tous les jeudi et dimanche, sans arrêt, est décédé ce lundi 15 octobre après un combat acharné contre la maladie.

Entré à la Presse à la fin des années 1960, il a côtoyé toutes les générations et a été à la fois le maitre et l’ami. Il est parti pendant un moment au Canada pour exercer dans un autre journal portant le même nom, la Presse où il a laissé ses empreintes. De retour en Tunisie, il réintégré son journal de toujours avant de prendre sa retraite. Mais sa plume toujours acérée n’a pas cédé et il a continué d’écrire avec la même verve et les mêmes convictions. L’écriture est pour lui une passion, lieux une sorte de thérapie. Elle est un fil de vie qui respire et bouge au fur et à mesure des évènements de la vie.

Sa longue silhouette, ses cheveux blancs, son regard perçant derrière ses lunettes, sa manière de discuter et de travailler en équipe ont fait de lui, avec son alter ego feu Mohamed Mahfoudh et Slah Maouia, devenus tous les deux directeurs du journal, les meilleurs rédacteurs en chef que la Presse ait jamais connus. Excellents encadreurs, ils ont réussi de mener une équipe formidable composée des plus belles plumes de l’époque qui a hissé le plus vieux quotidien du pays sur un piédestal.

Nos sincères condoléances à sa famille, ses amis, à la famille de la Presse ainsi qu’à tous ses lecteurs et lectrices. Qu’il repose en paix.

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