Aberrahman Belhadj Ali fera-t-il les frais du départ d’Habib Essid

En novembre dernier, au lendemain de l’attentat de l’Avenue Mohamed V contre le bus de la garde présidentielle, le poste de directeur général de la Sûreté nationale a été rétabli et Abderrahman Belhadj Ali y a été nommé. Depuis si on excepte l’attaque de Ben Guerdane qui s’est soldé par un cuisant échec pour les terroristes, aucun attentat n’a été déploré et le pays a vécu le premier Ramadan de la quiétude depuis cinq ans. C’était l’un des succès dont peut se targuer le gouvernement Habib Essid.

Mais avec le départ du chef du gouvernement actuel verrons-nous l’architecture de la sécurité nationale mise en place par Habib Essid remise en question. Des sources informées le laissent entendre.

Dans le gouvernement d’union nationale, il serait question de nommer un secrétaire d’Etat chargé des affaires sécuritaires, ce qui équivaudrait ipso facto au gel du poste qu’occupe Abderrahman Belhadj Ali. Rappelons que lors de l’arrivée de ce dernier à la direction générale de la sûreté nationale, Rafik Chelli, alors secrétaire d’Etat chargé a été relevé de ses fonctions par le chef du gouvernement le 1er décembre dernier.