Accord BIT-CDC, pour le développement de quatre zones défavorisées
Le Bureau international du Travail (BIT, relevant de l’OIT) et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) ont convenu d’unifier leurs efforts dans le cadre de la mise en œuvre du projet initiative pilote de développement local intégré (PDLI), bénéficiant à quatre zones défavorisées à savoir Jendouba, Kasserine, Gafsa et Tataouine.
Aux termes d’un mémorandum d’accord signé lundi, les deux parties ont convenu de collaborer ensemble pour promouvoir le développement de ces régions, soutenir et accompagner les projets pilotes locaux.
L’accord a été signé par Boutheina Ben Yaghlane, directrice générale de la CDC, et Cynthia Samuel-Olonjuwon, directrice régionale du Bureau international du travail, à l’occasion de la tenue à Tunis du 18ème séminaire régional des praticiens de la haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) organisé conjointement par l’OIT et le gouvernement tunisien.
Cynthia Samuel-Olonjuwon a rendu hommage à cette occasion au rôle substantiel entrepris par la CDC pour soutenir financièrement les choix stratégiques et les initiatives publiques, privées et partenariat publiques privés (PPP) ainsi qu’appuyer les PME innovants porteurs de valeurs ajoutées et créatrices d’emplois, saluant particulièrement sa capacité opérationnelle et la compétence de ses équipes.
De son côté, Ben Yaghlane a mis en exergue l’importance de ce partenariat BIT – CDC, premier du genre dans les pays du Maghreb et en Afrique, qui vient en appui à l’approche HIMO engagée par l’OIT, et au programme d’appui au développement des zones défavorisées (AZD), notamment sa composante création d’emplois et accompagnement à la réinsertion en complétant les dispositifs de l’Etat, initié par le ministère de Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale (MDCI).
«La conjugaison des efforts du BIT et de la Caisse, a affirmé la directrice générale de la CDC, à travers des projets concrets devant aboutir à des résultats tangibles, nous permettra de forger ensemble une référence qui sera utile tant à la Tunisie qu’aux pays similaires sur le continent africain, voire au-delà. D’où l’importance de veiller à la bonne mise en œuvre de ce partenariat et de garantir sa réussite ».
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