« Affaire d’espionnage » : le parti Joumhouri exige du gouvernement de sortir de son silence suspect

« Affaire d’espionnage » : le parti Joumhouri exige du gouvernement de sortir de son silence suspect

 

Le secrétaire du parti Joumhouri Issam Chebbi, a évoqué mardi « l'affaire d'espionnage » révélée par le journal Achourouk et confirmée par le responsable des affaires politiques de Nida Tounes Borhene Bessaies, en exigeant du gouvernement de "sortir de son silence suspect, de faire connaître à l'opinion publique toutes les péripéties de l'affaire, les parties impliquées et le degré d'infiltration des institutions souveraines".

D’un autre côté, il s'est déclaré satisfait du progrès dans la formation des listes électorales dans le cadre de l'"Union Civile" groupant 11 partis et des indépendants en prévision des prochaines élections municipales prévues en mai prochain, recommandant de boucler les listes et de s'assurer de leur conformité avec les conditions légales.

Dans un communiqué rendu public mardi soir au terme de la réunion de son bureau exécutif, ce parti a exprimé sa "préoccupation pour le retard dans l'adoption du code des collectivités locales dont l'absence rend l'échéance électorale tronquée et hors du contexte constitutionnel".

Issam Chebbi, secrétaire du parti Joumhouri, et dirigeant de la coalition de "l'Union Civile", a estimé que celle-ci disputera les élections municipales dans plus de 100 circonscriptions avec des listes unifiées après avoir été limitées à 48 circonscriptions.

L'Union Civile se compose de Afek Tounes, le Mouvement Badil, Machrou Tounes, la Tunisie d'abord, le parti Joumhoury, le parti Al Mostabel, le Massar, le parti de l'action nationale démocratique, le parti de la rencontre destourienne, le parti de l'Initiative et le mouvement démocratique.

Il a condamné d'autre part "toutes les tentatives de sabotage du projet de loi incriminant la normalisation avec l'entité sioniste soumis à l'Assemblée des Représentants du Peuple avec la bénédiction des blocs dominants, en flagrante violation des règlements du parlement".

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