Alger : La Tunisie au Sommet des Ministres africains en charge de la numérisation et des start-ups

Alger : La Tunisie au Sommet des Ministres africains en charge de la numérisation et des start-ups

 

La Tunisie participe à la réunion du Sommet des Ministres africains en charge de la numérisation et des start-ups, qui se tient dans le cadre de la deuxième édition du forum africain des start-ups, du 5 au 7 décembre 2023, à Alger (Algérie).

La délégation tunisienne, présente dans cette manifestation, compte plus de 150 participants, dont 50 start-ups actives dans les domaines de l’agriculture intelligente, du commerce électronique, de l’industrie intelligente, du transport intelligent, des technologies financières, et de l’intelligence artificielle.

Il s’agit également de plus de 20 experts spécialisés en entrepreneuriat et en innovation, outre les 5 incubateurs d’entreprises et structures d’accompagnement et de soutien. Le pavillon tunisien érigé dans ce salon s’étend sur 140 mètres carrés, permettant aux start-ups tunisiennes de présenter leurs produits numériques innovants et de s’associer à diverses autres start-ups et structures de financement africaines, selon un communiqué publié jeudi, par le ministère des Technologies de la Communication.

La Tunisie a été représentée à la réunion du Sommet des ministres africains en charge de la numérisation et des start-ups, qui se déroule dans le cadre du renforcement de la coopération africaine dans le domaine de l’entrepreneuriat, de l’innovation et des start-ups, par le ministre des Technologies de la communication, Nizar Ben Neji. Des délégations de 34 pays africains participent à ce Sommet.

La réunion a porté sur l’examen des moyens de renforcer la coopération pour promouvoir et développer le secteur et en faire une priorité absolue pour le développement économique des pays africains. Au cours de cette réunion ministérielle, les discussions ont porté sur l’élaboration d’une stratégie africaine commune pour préserver les compétences, les talents et les start-ups de l’Afrique, ainsi que sur le phénomène de la migration des jeunes, le cadre permettant un renforcement du financement interne des start-ups, à l’instar de la création d’une instance de fonds africains en vue de fournir un financement pour les projets émergents.

A cette occasion, Ben Neji a affirmé que les gouvernements africains devraient prendre un certain nombre de mesures pour créer un écosystème adapté aux start-ups. Selon lui, ces mesures concernent le développement d’un écosystème entrepreneurial global, en encourageant la mise en place des pépinières d’entreprises pour les projets émergents, tout en s’attachant à fournir le soutien technique et financier aux entrepreneurs.

Il s’agit également de l’impératif d’installer une infrastructure numérique, développée et sophistiquée, permettant un accès rapide et fiable qui s’avère essentiel pour aider les start-ups à assurer une promotion de leurs produits et services de manière compétitive.

Cela, a-t-il avancé, concerne la construction des réseaux à plus large échelle, l’amélioration de l’infrastructure des télécommunications et la diffusion des nouvelles techniques comme l’intelligence artificielle.

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