Algérie : des législatives sans beaucoup d’enjeu
Jeudi 4 mai, plus de 23 millions d’Algériens ont été appelés à choisir leurs 462 représentants à l’Assemblée nationale parmi 12.000 candidats pour un mandat de cinq ans..
Les résultats de ce scrutin seront annoncés aujourd'hui. Mais il y a cependant peu de chance pour qu'ils réservent des surprises tant dominent les deux partis de l'Alliance présidentielle au pouvoir : le FLN (Front de libération nationale) du président Bouteflika, et son allié, le Rassemblement national démocratique (RND) du directeur de cabinet de la présidence Ahmed Ouyahia. Toutefosi, les islamistes espéraient réaliser une percée en présentant deux coalitions.
Pour le gouvernement, le véritable enjeu ne se situe d'ailleurs pas là, mais dans le combat contre l'abstentionnisme. En effet, ce scrutin passionne peu les électeurs qui n'ont été que 43,14 % en 2012 et 35,65 % en 2007 à se rendre dans les isoloirs lors des précédentes législatives. Hier à la mi-journée, le taux de participation officiel n'était que de 4,13 %. «C'est très peu pour une élection nationale, confie Ghania Lassal. Le véritable enjeu se situe en 2019 avec la question de la succession au président».
Votre commentaire