A.Mourou : la guerre contre la corruption est bien réelle
Le vice-président du mouvement Ennahdha, Abdelfattah Mourou a assuré que la guerre menée par le gouvernement de Youssef Chahed contre la corruption est une guerre réelle et non pas une tendance passagère.
« Il s’agit d’une guerre de longue haleine qui n’est qu’à ses débuts et demande des années pour en venir à bout après plus de trois décennies », a-t-il souligné.
Il a estimé que cette guerre doit impérativement être accompagnée de poursuites judiciaires ainsi que de réformes sociales, économiques et fiscales, soulignant la nécessité d’une solidarité entre les différentes sensibilités politiques, sociales et syndicales.
Sur un autre plan, le vice-président de l’ARP a indiqué que le projet de loi sur la réconciliation administrative « a été victime de son appellation car il a été perçu comme un moyen pour blanchir la corruption et les corrompus, alors qu’il ne concerne que les fonctionnaires et fonctionnaires assimilés ayant exécuté les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques sans en tirer un intérêt financier ».
Dans une déclaration, samedi 22 juillet, à l’agence TAP, en marge d’une cérémonie organisée par le bureau local du parti à Sidi Alouane (Mahdia), à l’occasion de la journée du savoir, Mourou a affirmé que son parti est déterminé à établir des listes électorales communes composées à 50% par ses adhérents et à 50% par des compétences locales indépendantes.
« Le mouvement privilégie des cadres régionaux n’ayant pas d’appartenance partisane », a-t-il dit, ajoutant que « s’attacher à la mentalité de famille politique dans les régions va faire fuir les compétences et entraver les élections ».
Le dirigeant d’Ennahdha a, dans ce contexte, indiqué que la transition progressive vers le pouvoir local ne sera possible qu’à travers le changement des mentalités en cédant la voie aux compétences.
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