Appel au Président de la République: Le cap de bonne espérance ou aller à la dérive !
Par Mahjoub Lotfi Belhedi (en qualité de citoyen)
Sans trop s'attarder sur l’alchimie de vos décisions du 25 juillet, que je qualifie « d’un coup de force » nécessaire pour le salut d’un pays à deux pouces de l’effondrement et non « d’un coup d’État » !
Sans trop rappeler qu’un retour á la texture parlementaire antérieure est une forme de pure absurdité !
Sans trop persister qu’un « coup de force » risque á tout moment, faute de mesures d’immunisation, de se convertir à « un coup d’État » de souche !
Dans cet esprit, je vous propose en ma qualité citoyenne une feuille de cap á plusieurs points cardinaux :
- Signer, au plus vite possible, une charte de confiance avec les organisations nationales les plus représentatives du pays réaffirmant votre engagement ferme et sans équivoque de préserver les libertées individuelles et collectives en cette phase exceptionnelle !
- Proclamer, au plus vite, la dissolution du parlement et la tenue d’élections législatives anticipées au plus tard dans les six mois qui suivent les décisions prises le 25 juillet !
- Procéder, le plus vite possible, à la désignation d'un chef de gouvernement/ premier ministre pour qu'il puisse former rapidement son gouvernement (Une formation gouvernementale restreinte non partisane chargée de la gestion des affaires courantes et de la préparation des élections législatives anticipées (un gouvernement « Mehdi jomaa bis » ou presque) !
- Chargée, au plus vite possible, l’ISIE à faire les amendements nécessaires relatifs au code électoral et ce dans un délai ne surpassant pas les trois mois (en vertu de son plan stratégique, particulièrement les points 15 et 16 / page 11 du dit plan) !
- Appeler, au plus vite possible, toutes les parties prenantes, à organiser un référendum portant sur l’amendement du régime politique en vigueur, et ce dans un délai de six mois au plus tard !
S'ils sont pris au sérieux et dans la célérité requise, ces points cardinaux sont susceptibles de rassurer les plus sceptiques, de calmer les esprits d’une bonne partie du peuple en état de détresse, et sauver ce qui reste du label-confiance des pays amis en l’expérience tunisienne en matière de transition démocratique !
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