Arrestation de 122 personnes de nationalités subsahariennes (nuit du 22-23 février)
Les unités de la Garde nationale sont parvenues, dans l’ensemble du territoire de la république, dans la nuit du 22 au 23 février 2023, à déjouer 21 opérations de franchissement illégal des frontières tuniso-algériennes, et à arrêter 122 personnes de nationalités subsahariennes, qui séjournent en Tunisie sans documents légaux, annonce le porte-parole officiel de la garde nationale sur sa page officielle, Facebook. Consulté, le parquet a ordonné de prendre les mesures nécessaires à leur sujet.
A noter qu’au cours de la période du 12 au 18 février 2023, quelque 47 opérations de franchissement illégal des frontières ont été déjouées, et 172 migrants ont été arrêtés, dont 03 Tunisiens, et 169 de nationalités subsahariennes.
Par ailleurs, quelque 2249 migrants ont été arrêtés pendant la même période, dont 391 Tunisiens, et 1858 migrants de nationalité subsaharienne.
Le président de la république, Kaïs Saïed, avait appelé, mardi, lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale, à prendre des mesures urgentes, « pour faire face à l’afflux des migrants irréguliers en provenance de l’Afrique subsaharienne».
Saïed avait qualifié cette situation « d’anormale », faisant état « d’une collusion criminelle, ourdie depuis le début du siècle pour changer la structure démographie de la Tunisie ».
Selon ses dires, « des parties ont empoché des sommes faramineuses après 2011 pour l’implantation de migrants illégaux en provenance de l’Afrique subsaharienne, dans notre pays ».
Revenant sur cette question lors de sa visite hier au siège de la SIPHAT, le chef de l’Etat a indiqué que la Tunisie a tâché, pendant la pandémie du coronavirus, à venir en aide aux ressortissants subsahariens sur son territoire, et à leur distribuer des médicaments. Il a réitéré la fierté de la Tunisie de son appartenance africaine.
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