Assemblées annuelles 2024 de la BAD - Feriel Ouerghi : Nécessité de réviser le système financier international

Assemblées annuelles 2024 de la BAD - Feriel Ouerghi : Nécessité de réviser le système financier international

La ministre de l’Economie et de la Planification, Feriel Ouerghi, a évoqué la nécessité de réviser le système financier international, notamment multipartite de manière à ce qu’il soit plus équitable et qu’il réponde aux besoins de développement durable et inclusif des pays africains.

Prenant part au dialogue des gouverneurs sur le thème : " Mobiliser le secteur privé pour accélérer la transformation de l’Afrique", en marge des Assemblées annuelles 2024 de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui ont été organisées du 28 au 29 mai 2024 à Nairobi - Kenya, Mme. Ouerghi a mis l’accent sur l’importance de fournir les conditions propices à la promotion du secteur privé en Afrique, afin qu’il puisse soutenir les efforts des gouvernements et des pays dans le développement socio-économique.

En marge de ces Assemblées annuelles, la ministre a rencontré le président de la BAD, Akinwumi Adesina, et le Directeur général pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi.

Lors de cette rencontre tenue en présence de la Directrice générale adjointe du Bureau Afrique du Nord de la BAD, Malinne Blomberg, la ministre a formulé l’espoir de renforcer la coopération avec la Banque au titre de la prochaine période, notamment en matière de financement des projets publics prioritaires et privés, appelant également à mobiliser des financements avantageux souples pour soutenir les petites et moyennes entreprises.

Par ailleurs, elle a salué les efforts de la BAD visant à accélérer l’élaboration des études relatives à la création du projet " La banque pour l’entrepreneuriat des jeunes ", tout en réitérant la disposition de la Tunisie à apporter le soutien institutionnel et logistique nécessaire à la Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique (APTF) nouvellement créée au Rwanda.

Pour sa part, Akinwumi Adesina a affirmé que son institution poursuivra son appui au processus de réforme en Tunisie, ajoutant qu’elle reste disposée à examiner les projets prioritaires qui nécessitent un financement.

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