Attentat de Berlin : un autre Tunisien arrêté puis libéré
Anis Amri l’auteur présumé de l’attentat, le 19 décembre, contre le marché de Noel de Berlin qui a fait 12 morts et 48 blessés, est le nom le plus évoqué par les dirigeants et les médias européens. Bien entendu, ils n’oublient pas de lui coller l’étiquette de sa nationalité comme pour rappeler au monde entier que le terrorisme vient de l’autre côté des frontières de l’espace Shengen.
En Europe, aucun complice d'Anis Amri, n'a été retrouvé jusqu'ici, ni en Allemagne ni en Italie, deux pays où les enquêteurs semblaient avoir des pistes
En Italie, le chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni a écarté jeudi à ce stade l'existence réseaux particuliers qu'Anis Amri, l'auteur présumé de l'attentat de Berlin, aurait eus dans le pays. En Allemagne, le suspect tunisien, encore, interpellé mercredi dans l'enquête sur l'attentat au camion-bélier a été mis hors de cause et libéré jeudi. Anis Amri, de nationalité tunisienne lui aussi, avait sauvegardé dans son téléphone mobile le numéro de ce quadragénaire dont le domicile et le commerce avaient été perquisitionnés lundi. L'homme arrêté mercredi était suspecté d'avoir été le destinataire d'une photo et d'un message envoyés par l'auteur présumé de l'attaque. Mais la suite des investigations n'ont pas confirmé cette hypothèse.
Vingt minutes avant de foncer dans la foule d'un marché de Noël, Anis Amri avait envoyé à une personne non-identifiée un selfie et un message disant «Mon frère prie, tout va bien, Dieu le veut, je suis dans la voiture, prie pour moi» , selon la presse allemande. Ce qui accrédite l'existence d'une complicité au moins passive.
«Les investigations concernant d'éventuels autres participants, commanditaires ou personnes informées (du projet d'attentat, ndlr) se poursuivent avec une intensité inchangée», a assuré le parquet fédéral allemand jeudi.
Avec AFP
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