Ayachi Zammel condamné à un an et huit mois de prison
La chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Jendouba a condamné le candidat à l’élection présidentielle, Ayachi Zammel, à un an et huit mois de prison dans une première affaire, où il comparaissait en état de détention avec d’autres accusés.
La juridiction a également décidé le report, au 25 septembre, d’une audience dans une autre affaire, où Zammel comparaîtra en état de liberté devant la chambre correctionnelle, à la demande du comité de défense, a indiqué son avocat Abdessattar Messaoudi.
Le candidat a refusé d’assister à l’audience de ce mercredi, en réaction, selon son comité de défense, au « préjudice moral et physique subi » en raison de son transfert d’un tribunal à un autre à travers le pays avant d’être placé, mardi, à la prison civile de Bulla Régia (Jendouba).
Zammel avait également comparu devant une brigade judiciaire à Kairouan pour être entendu dans plusieurs affaires en lien avec des parrainages frauduleux.
Ce mercredi, Ayachi Zammel a publié un post sur sa page Facebook, annonçant qu’il boycotterait toutes les audiences en protestation contre « le harcèlement » continu dont il fait l’objet et contre « les procès politiques » intentés à son encontre.
Le candidat estime être injustement poursuivi et victime d’un « harcèlement judiciaire », fondé sur des dossiers « fabriqués de toutes pièces », visant à l’épuiser psychologiquement et physiquement, afin de l’empêcher de mener sa campagne électorale, de rencontrer les citoyens et de leur présenter son programme.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont souligné la non-conformité des griefs avec le contenu du dossier ainsi qu’avec l’avis de l’expert.
Ils ont également pointé la non-conformité de certains articles de la loi électorale et du Code pénal avec les faits reprochés aux accusés.
Les avocats ont demandé un non-lieu et la libération des personnes placées en détention dans cette affaire.
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