Bassem Loukil : TABC en 1ère ligne dans la conquête de l’Afrique

Bassem Loukil, la indiqué, dans son intervention avec Wassm Ben Larbi, ce matin du mardi 26 septembre 2017 à l’émission Expresso sur les ondes d’Express Fm, que les opportunités sont, de plus en plus, grandes pour les investisseurs et hommes d’affaires tunisiens en Afrique qui doivent les exploiter et dans les meilleurs délais.

Le président de Tunisia Africa Business  Council (TABC), a mis l’accent sur la dernière visite effectuée par le groupe d’hommes d’affaires tunisiens à Djibouti qui devrait marquer un tournant dans la conquête du marché africain présentant un potentiel énorme à tous les niveaux, à savoir notamment, les investissements et les exportations.

M. Loukil a commencé par dresser un bilan du forum auquel ont participé les promoteurs tunisiens tout en mettant en exergue la mobilisation du côté des officiels de Djibouti pour faire réussir cette manifestation et faire comprendre aux Tunisiens l’importance qu’ils accordent à la collaboration avec notre pays.

Et après avoir fait un exposé sur les accords signés en matière d’enseignements supérieur, de santé et de technologie,  Bassem Loukil a précisé que le terrain est  déblayé pour passer à la vitesse supérieure afin d’être prêt et opérationnel en 2020, sachant que le Premier ministre et 12 autres membres du gouvernement djiboutien étaient mobilisés 48 heures durant pour dire aux Tunisiens qu’ils doivent agir et montrer ce dont ils sont capables.

Cette 5ème mission entreprise en Afrique sera suivie par une autre durant la première quinzaine du mois de décembre prochain avec une visite à Cotonou, capitale du Bénin, considéré comme étant le Dubaï de la zone sans oublier qu’il constitue un passage obligé pour le Nigeria, ce mastodonte africain, qui représente, à lui seul, un marché de180 millions d’habitants.

Le président de TABC a tenu à évoquer, toutefois, certaines lacunes qu’il faut réparer, en l’occurrence les limites de Tunisair dans le transport aérien, la faible représentation diplomatique dans certains régions d’Afrique, l’absence de lignes maritimes malgré le démarrage d’une première ligne avec la Côte d’Ivoire via le Sénégal et la réglementation handicapante en matière de change.

Bassem Loukil conclut son passage par le lancement d’un appel au chef du gouvernement l’exhortant d’assurer la stabilisation du dinar et la poursuite de la lutte anticorruption afin de mettre un terme à la contrebande.

N.H