BHL sur la guerre à Gaza: Quand le manque de pudeur et la malhonnêteté atteignent le summum !
Alors que le monde entier assiste au massacre de milliers de Palestiniens dans une indifférence insoutenable, il y a encore des individus, qui non seulement sont prêts à justifier le massacre, mais ont le culot de défendre sans vergogne l'Etat hébreu, sans la moindre réserve, ni même la moindre petite pudeur que tout être humain est censé avoir.
Comment donner une tribune à un homme pareil qui a perdu toute crédibilité aux yeux du monde? Comment continuer à inviter sur les plateaux un homme qui ment comme il respire? Comment accorder du crédit à un va-t-en-guerre adepte de l'indignation à géométrie variable? Comment écouter un type qui est responsable de tous les malheurs en Libye?
Pourtant, il (il s'agit vous l'aurez compris de BHL) continue de se balader dans le monde avec tous ces privilèges qu'il ne mérite pas et se pose en défenseurs des "causes justes". La malhonnêteté intellectuelle de cet individu vient d'atteindre le summum avec son tout dernier essai intitulé "Solitude d'Israël".
Dans une interview accordée à Paris Match, le "philosophe" controversé, qui vient de se rendre en Israël, célèbre l'esprit du sionisme et livre une pensée totalement déconnectée de la réalité sur le conflit israélo-palestinien. Pour lui, Israël est la victime qui mène une guerre existentielle contre ses ennemis qui veulent sa mort depuis sa naissance.
"Toutes les guerres menées par Israël ont toujours été des guerres existentielles. Depuis sa naissance, ses ennemis veulent sa mort. Depuis le premier jour, il est entouré par des voisins qui pensent qu'une présence juive sur cette terre est souillure en soi, une infamie", lance Bernanrd Henri Levy sans la moindre vergogne.
Reprenant les mensonges, les manipulations et les propagandes de l'Etat hébreu, déjà mis à nu par des enquêtes de terrain, BHL se contente (à propos de l'attaque du Hamas) de parler de barbarie humaine, de femmes violées et éventrées, d'adolescents aux seins lacérés, de visages réduits à l'état de bouillie et brandis comme trophées...
Lui parle-t-on de cessez-le-feu qu'il s'empresse de dire: "Je rêve que cette guerre s'arrête, mais forcer Israël à stopper là, aujourd'hui, ce serait donner la victoire au Hamas, ce serait lui octroyer la palme de la résistance victorieuse".
Lui parle-t-on des massacres de Palestiniens et de la réaction de certains dirigeants du monde? L'homme n'a pas froid aux yeux, il banalise les morts et pointe la responsabilité sur le Hamas. "C'est avec le Hamas qu'il faut être dur, c'est lui, et lui seul, qu'il faut forcer à arrêter les combats. Et c'est à ça surtout que devraient servir les bons rapports diplomatiques que nous avons avec les Etats qui le parrainent: Qatar, Algérie, Turquie. A -t-on fait un cessez-le-feu avec Al Qaida? Non, bien sûr. On les a vaincus, ce doit être la même chose avec le Hamas".
O.D.
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