Cette grève qui pénalise les Tunisiens et paralyse l'économie

L’image de ces files de véhicules qui font la queue devant les stations de service pour se ravitailler en carburant,  est déplorable à plus d’un titre. Que les transporteurs exigent que leurs revendications soient satisfaites, c’est leur droit légitime. Mais qu’ils  décrètent une grève de trois jours à la vieille des fêtes de l’Aid est  inacceptable  parce que non seulement elle paralyse l’économie nationale mais aussi et surtout, elle pénalise  l’ensemble des Tunisiens et crée une véritable panique. C’est le genre de grève impopulaire  préjudiciable à l’mage de ceux qui l’ont décidée.   Pourquoi maintenant et non pas après l’Aid comme l’a suggéré l’UTICA ?

Selon Moncef Ben Romdhane le secrétaire général de la fédération des transports de l’UGTT, les deux parties ne sont pas parvenues à un accord pour annuler la grève de trois jours annoncée pour les 21, 22 et 23 septembre. « la chambre syndicale relevant de l’UTICA refuse d’appliquer l’accord relatif aux augmentations salariales conclu en mai 2014 », a-t-il indiqué.

Pour le membre du bureau exécutif de l'UTICA et président de la cellule sociale, Khalil Ghariani, la grève des transporteurs de marchandises et de carburant a été décidée d'une façon surprenante et qu'elle n'est pas légitime.