Cheb Khaled au Festival International de Carthage: Une révérence à la vie, à l’amour…
Le Rai est l’expression de la joie et de l’amour de la vie a déclaré Khaled lors de sa conférence de presse tenue au média centre du Festival de Carthage. Et c’est bien ce qu’il a prouvé lors de son concert exceptionnel du 27 juillet 2016 sur la mythique scène du théâtre antique de Carthage dans le cadre de la 52ème édition de ce prestigieux festival.
Il est revenu après deux ans d’absence avec la même fougue et le même timbre vocal qui lui ont valu sa notoriété mondiale pour fêter la vie avec un public conquis depuis des années déjà par la magie des chansons de cet artiste hors du commun.
Avec sa simplicité habituelle et son sourire qui crève les écrans, Khaled, en cuir vêtu comme un bad boy au cœur tendre a entamé sa soirée avec une vielle « El Maghboun » une vielle chanson en référence à ses débuts avant d’enchainer avec « El Ghorba » une chanson évoquant l’exil, un thème cher aux chanteurs du Rai et plus particulièrement à Khaled qui passe sa vie entre plusieurs pays et dont la nostalgie de son pays , l’Algérie l’habite continuellement en digne patriote.
Et la magie a déjà opéré avec ces chansons profondes à travers lesquels Khaled a démontré qu’au-delà la notoriété, il demeure cet artiste attaché aux racines populaires du Rai. Et ce fut un déluge de sons et de lumières quand Khaled a changé de registre pour enchainer ses chansons qui ont fait le tour de monde à l’instar de Aicha, Wahran, DiDi, El Harba Win, Wahran et tant d’autres chansons qui ont fait vibrer le public restés très longtemps debout et reprenant les refrains des chansons de leur idole à l’instar d’une chorale professionnelle avec les Smartphones aux flashs actifs pour immortaliser avec des vidéos ces instants de magie éphémère.
Khaled en véritable bête de scène et sans le moindre répit a enchainé les titres en lâchant au bout de la soirée la fameuse chanson tirée de son dernier album « c’est la vie » qui a fait monter le thermomètre de la soirée à son summum. Et quand il a commencé à jouer à l’orgue, le public était déjà en jubilation face à cet artiste à l’apogée de son art. Il y avait beaucoup de joie et de générosité lors de cette soirée où les Algériens et les Tunisiens ont chanté ensemble deux heures durant des chansons célébrant la vie dans ce qu’elle a de merveilleux et de sublime: l’amour.
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