CPHIA 2022: Des représentants de 55 pays d'Afrique au chevet de leur santé publique

En plus des participants d'autres parties du monde, 55 pays africains sont représentés. C'est la deuxième Conférence internationale sur la santé publique en Afrique. 

Fruit d'une combinaison entre l'Union africaine, le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies, le ministère rwandais de Santé et le Centre biomédical du Rwanda, la CPHIA 2022 a drainé un monde impressionnant de participants d'horizons divers. 

"Il s'agit de la première conférence sur la santé publique en Afrique, après celle virtuelle de l'année 2021 et je suis heureux d'avoir participé à cette conférence", a dit le Dr Ahmed Ogwell OUMA, directeur par intérim, Africa CDC.

"La santé publique implique les capacités des pays à prendre des mesures appropriées pour protéger et prendre soin de la santé de ses citoyens. La pandémie de Covid-19 a révélé des lacunes dans les systèmes de santé mondiaux, notamment des accès aux vaccins et aux technologies, sans compter un personnel insuffisant et bien formé. Cela exige le besoin d'établir des priorités et d'investir davantage dans les programmes nationaux de santé", a indiqué Rt. Hon. Edouard Ngirente, Premier ministre (Rwanda).

"Le Rwanda fait partie des pays ayant signé la déclaration d'Abuja. Nous consacrons 15% de notre budget à la santé et cela a contribué à jeter les bases du système de santé", a déclaré le Dr Yvan Butera, ministre d'État, ministère de la Santé (Rwanda).

"Nous devons être conscients des forces du marché sur le continent. Si chaque pays établit sa propre production, nous ne pourrons peut-être pas vendre sur le continent", a indiqué le Dr Magda Robalo Correia e Silva, ancienne ministre de santé de la Guinée Bissau.

"Personne ne va s'attaquer seul à la pandémie actuelle et à la future pandémie. Nous vivons comme une seule société et nous devrions traduire cette collectivité de l'Afrique dans la réalité", a indiqué S.E. Yolanda Awel Deng Juach, ministre de la Santé du Soudan du sud.

"C'est le moment pour tous les pays, tous les continents, d'investir dans la santé publique et de la mettre au sommet des priorités de leur pays", a conclu le Dr Amr Kandeel, Chef du Secteur Préventif (Egypte).

O.D. (Depuis Kigali)
 

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