Des rassemblements en soutien au peuple palestinien à Paris et en régions
A Paris, un cortège de 400 à 500 manifestants a démarré de la place de la Bastille, à l'appel de l'association CAPJPO-EuroPalestine. Cessez-le-feu immédiat, a scandé la foule en marchant vers la place de la Nation où l'attendait un rassemblement de soutien au peuple palestinien organisé par Urgence Palestine.
De Paris à Gaza, résistance, Vive la résistance du peuple palestinien, Free Palestine, Stop génocide proclamaient les banderoles et les pancartes, aux côtés de drapeaux palestiniens de toutes tailles, selon une journaliste de l'AFP. Une partie des manifestants portaient un keffieh, le foulard de coton traditionnel noir et blanc des Palestiniens.
Le maître mot, c'est le cessez-le-feu, a indiqué à l'AFP la présidente de Europalestine Olivia Zémor, qui a appelé à ne pas laisser Israël poursuivre ses massacres dans la bande de Gaza.
Rachida Ouazzani est venue avec son compagnon pour envoyer un message de paix et faire valoir une seule solution: la solution politique.
C'est un mouvement mondial qui dépasse celui du +Black Lives Matters+, estime Kadra, 50 ans qui partage des dattes en chemin et n'a pas voulu donner son nom de famille.
Des rassemblements ont également eu lieu dans quelques autres villes: près de 250 personnes à Lille, 300 à 400 à Rennes, 300 à Strasbourg.
Dans la capitale alsacienne, deux banderoles ouvraient le défilé, proclamant Halte au massacre à Gaza, cessez-le-feu immédiat et Nous voulons la paix.
A Gaza, ils n’ont rien et je ne comprends pas qu’on reste silencieux, déclare à l'AFP Charazad Allame, éducatrice spécialisée, 59 ans, écharpe aux couleurs de la Palestine autour de la taille. Ça veut dire qu’on peut faire n’importe quoi à des humains, on ne bouge pas.
Bernard Sibieude, 72 ans, militant LFI, se désole de voir que la communauté internationale est insensible à 20.000 morts en trois mois.
Israël combat le Hamas dans la bande de Gaza depuis l'attaque sans précédent menée sur son sol par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, qui avait entraîné la mort d'environ 1.140 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.
Les bombardements israéliens incessants et l'invasion terrestre menés en représailles ont tué 22.600 personnes, en majorité des civils, selon un bilan du ministère de la Santé de Gaza donné vendredi
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