Emploi: l'Italie ouvre ses portes aux travailleurs tunisiens et à d'autres voisins
Deux ans après que les autorités italiennes aient, sous l'effet de la crise économique mondiale, imposé des restrictions aux entrées des travailleurs immigrés,
l'Italie rouvre ses frontières aux travailleurs étrangers.
Afin de réduire l’immigration clandestine de ressortissants étrangers des pays voisins, Silvio Berlusconi, Chef du gouvernement italien, a signé un décret autorisant une centaine de milliers de citoyens issus de pays autres que l'UE d'être admis en Italie pour un travail non saisonnier.
La mesure est entrée en vigueur depuis le 31 décembre 2010, date à laquelle fut publié ledit décret au Journal officiel italien.
En comptant les 6.000 personnes prévues par le décret du 1er avril 2010, l'Italie a programmé un quota maximum de 98 080 personnes en vertu du décret d'immigration 2010-2011.
Outre la Tunisie qui bénéficiera d'un quota de 4000 postes, seront admis des citoyens des pays suivants: le Maroc (4500 postes), l'Albanie (4500), l'Algérie (1000), le Bangladesh (2400), l'Égypte (8000), les Philippines (4000), la Gambie (1000), le Ghana (2000), l'Inde (1800), la Moldavie (5200), le Niger (1000), le Nigeria (1500), le Pakistan (1000), le Pérou (1800), la Somalie (80), le Sri Lanka (3500), le Sénégal (2000) et l'Ukraine (1800).
La date des dépôts des demandes pour l'entrée en Italie a été fixée du 31 janvier au 3 février prochain, indique le ministère italien de l'intérieur.
Toutes les demandes doivent être introduites par les employeurs qui présenteront les requêtes d'engagement de citoyens appartenant aux pays concernés. Elles doivent se faire via internet par le biais du site du ministère italien de l'intérieur.
Espace Manager