En raison de protestation concernant l’eau, les entrées et les sorties de Mornaguia bloquées
Des habitants de la région de Mornaguia (gouvernorat de la Manouba) et des zones avoisinantes ont bloqué, depuis l’aube ce dimanche, l’autoroute Tunis/Béjà, la route nationale n°5, la route 527 reliant Jedaida à Sidi Ali Hattab et la route 576 reliant Mornaguia à Sidi Hassine, pour revendiquer la reprise de l’approvisionnement de la région en eau potable à partir du barrage Béni Mtir.
Les usagers de ces routes venant des régions du nord ouest ont été contraints de rebrousser chemin et d’emprunter la route régionale n°50 reliant Medjez El Bab Tébourba ou la route nationale n°7 via Jedaida pour regagner la Capitale, sous un soleil de plomb, a indiqué une source sécuritaire à l’agence TAP.
Malgré une présence renforcée des unités de la sécurité et de la garde nationale, les protestataires ont tenu à poursuivre le blocage de ces routes jusqu’à la satisfaction, par des autorités et la SONEDE, de leur revendication.
Le blocage de ces routes par les habitants de Mornaguia intervient parallèlement au sit-in tenu par les manifestants de “la coordination du mouvement populaire pour la reprise de l’approvisionnement en eau à partir du barrage de Béni Mtir”, entamé depuis le début de la semaine à la Place de la Révolution au centre-ville de Mornaguia et à la grève de la faim observée par certains d’entre eux.
En signe d’escalade, les habitants de Mornaguia observeront, demain lundi, une journée de colère et bloqueront toutes les sorties et entrées de la ville et ne permettront l’accès qu’aux cas d’urgence sanitaire, aux correcteurs des examens du baccalauréat et aux fournisseurs des matières essentielles, indique un communiqué commun entre les habitants et des composantes de la société civile.
Rappelons que le mois de juillet a été socialement mouvementé dans la région de Mornaguia qui a connu plusieurs protestations revendiquant la reprise de l’approvisionnement de la région en eau potable à partir du barrage Béni Mtir sans la mélanger avec celle issue de la station de traitement de Ghdir El Golla, comme c’est le cas dans le cadre du projet engagé par la SONEDE pour augmenter les quantités d’eaux pompées vers les réservoirs de la région et résoudre la problématique des coupures d’eau dans les zones rurales.
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