Ennahdha : Harouni menace de traduire devant la justice tous ceux qui ont accusé le parti

Ennahdha :  Harouni menace de  traduire devant la justice tous ceux qui ont accusé le parti

 

Le président du conseil de la Choura d’Ennahdha, Abdelkarim Harouni a indiqué que son mouvement n’a pas une organisation secrète et n’a aucun lien avec les assassinats politiques, affirmant que le parti compte traduire devant la justice tous ceux qui lui ont adressé des accusations et l’ont diffamé.

S’exprimant en marge d’une manifestation organisée ce lundi par Ennahdha à l’Avenue Habib Bourguiba à l’occasion du 8e anniversaire de la révolution, Harouni a ajouté que “la justice va trancher”. “Nous allons surprendre tout le monde devant la justice”, a-t-il dit, affirmant que son parti demandera des comptes à ceux qui l’ont accusé d’avoir une organisation secrète et d’être responsable d’assassinats politiques.

Ennahdha a constitué une commission d’experts et fait le point de toutes ces accusations auxquelles il va répondre en temps opportun, a encore annoncé Harouni, qualifiant d'”anarchistes” les détracteurs du parti qui “ne respectent pas les institutions de l’Etat, le Conseil de sécurité nationale et de la sûreté et de l’armée nationales”.

Pour sa part, le dirigeant d’Ennahdha Samir Dilou a affirmé que les accusations dont fait l’objet son parti sont infondées, relevant qu’Ennahdha qui a milité en faveur de la liberté et de la dignité n’a aucun intérêt d’être impliquée dans ce genre de pratiques, en allusion à l’organisation secrète et la participation à des assassinats politiques.

Il a appelé à l’unité entre toutes les catégories de la société pour réaliser les objectifs économiques et sociaux de la révolution.

De son côté, la députée d’Ennahdha Yamina Zoghlami a invité le chef du gouvernement Youssef Chahed à accélérer la publication au JORT de la liste définitive des martyrs et blessés de la révolution.

Elle a relevé, d’autre part, que la célébration de l’anniversaire de la révolution à l’Avenue Habib Bourguiba constitue une occasion pour unir les Tunisiens malgré leurs différends politiques, appelant le gouvernement, les partis et la société civile à resserrer les rangs pour réaliser le développement et résoudre les problèmes sociaux-économiques.

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