Enseignement secondaire : ça commence à se décanter
Au terme d’une réunion lundi après-midi groupant au siège du ministère des affaires sociales, le secrétaire général de l’UGTT, les ministres des finances, de l’éducation et des affaires sociales sur les revendications du secteur de l’enseignement secondaire, Ben Salem a précisé avoir « perçu une compréhension de la centrale syndicale de la position du gouvernement ».
Il a déclaré « qu’il est impossible de négocier avec le syndicat de l’enseignement secondaire sans la levée de la décision de ne pas restituer les notes », a déclaré le ministre de l’éducation Hatem Ben Salem, lundi soir à l’agence TAP.
Il a souligné la ferme position du gouvernement sur cette question, comme condition à la poursuite des négociations après la décision du syndicat de garder les notes.
De son côté, le secrétaire général de l’UGTT a déclaré à Radio Shems FM au terme de la réunion que « les deux parties désirent une sortie de crise », se déclarant optimiste quant à une issue « heureuse pour les familles tunisiennes ».
« Les ministres vont avoir des consultations avec le chef du gouvernement sur les résultats de la réunion de lundi et je m’attends à un accord mardi matin », a souligné Noureddine Tabboubi.
La fédération générale de l’enseignement secondaire livre un bras de fer contre le ministère de l’éducation pour faire aboutir ses revendications. Les enseignants du secondaire ont observé une grève le 15 février, pour exiger l’augmentation des primes spécifiques, la réforme du système éducatif et le classement de l’enseignement en tant que métier pénible justifiant un départ à la retraite à 55 ans.
Elle avait notamment décidé le 27 février de ne pas restituer à l’administration les notes du premier semestre et de mener une deuxième grève le 28 mars 2018.
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