Espace Manager dénonce une calomnie et présente ses excuses à la BFPME

A l’heure des nouvelles technologies de l’information et de la communication, nul besoin de se déplacer ou faire le pied de grue pour

recueillir certaines données que l’on pourrait acquérir par un simple clic. Mais il y a le revers de la médaille. Des pratiques de plus de plus mesquines et des plus nauséeuses ne cessent de polluer la Toile. Certains internautes de très mauvaise foi n’hésitent plus à user de toutes sortes de subterfuges et autres pratiques peu recommandables pour véhiculer des rumeurs insensées, fabriquer de viles calomnies, histoire de ternir l’image d’une institution que l’on ne porte pas dans le cœur, ou d’un concurrent encombrant que l’on voudrait liquider.

La dernière en date concerne un article envoyé par courriel non seulement à tous les médias de la place et à quelques supports internationaux, mais aussi aux départements ministériels, aux entreprises publiques, aux institutions financières nationales et internationales, aux représentations diplomatiques et aux structures d’appui et d’assistance aux Petites et Moyennes entreprises…

Intitulé : « Tunisie: bilan hémorragique à la BFPME », l’article en question émane d’un comité non officiel dénommé « Comité de protection de la BFPME ». Or, nombre de médias, y compris Espace Manager, ont eu le malheur de tomber dans le piège,  en commettant  la bourde de le publier sans flairer la manipulation de certains malintentionnés.

Il aura fallu qu’un droit de réponse, en bonne et due forme, soit envoyé par les employés de la BFPME (cadres de direction, d’exécution et agents) pour que les médias se rendent compte de cette bourde. Mais que faire, la balle était déjà partie !

Visiblement l’intention de nuire était palpable, car les données déformées aussi bien sur la Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME), que sur ses activités auraient porté atteinte à l’intégrité et à la réputation de cette banque ainsi qu’à certaines membres de son personnel.

Tout en nous excusant pour cette erreur auprès de tous ceux que nous avons lésés contre notre volonté, nous souhaitons de tout cœur voir toutes les formes de délinquance numérique s’arrêter. Il en est de même pour le dénigrement injuste des responsables dans le cadre de règlements de comptes de très bas niveau, ce qui ne ferait qu'affaiblir davantage les institutions de notre pays, en cette période particulièrement fragile que nous traversons.

Mohamed Hamza Lakhoua