Et maintenant que va-t-il se passer après le rejet du gouvernement Jemli ?
Le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, qui n'a pu obtenir dans la soirée d’hier le vote de confiance du parlement. Le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi et le président de son groupe parlementaire n’ont pas réussi à mobiliser en faveur de ce gouvernement qui n’a obtenu en fin de compte que 72 voix sur les 209 exprimées contre 134 et 30 abstentions. Ce revers vient signer l’échec du patron d’Ennahda et président du Parlement Rached Ghannouchi, qui menait en coulisse les discussions.
A présent, le chef de l’État Kaïs Saied doit lancer des consultations pour désigner un nouveau chef de gouvernement. Selon l’article 89 de la Constitution, il doit engager, « dans un délai de dix jours, des consultations avec les partis, les coalitions et les groupes parlementaires, en vue de charger la personnalité la mieux à même d’y parvenir de former un Gouvernement, dans un délai maximum d’un mois. Si dans les quatre mois suivant la la première désignation, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple n’ont pas accordé la confiance au Gouvernement, le Président de la République peut dissoudre l’Assemblée des représentants du peuple et convoquer de nouvelles élections législatives dans un délai de quarante-cinq jours au plus tôt et de quatre-vingt-dix jours au plus tard ».
De ce fait, on saura le nom du futur chef de gouvernement désigné, avant le 20 janvier courant.
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