Exposition de peinture « Passerelles » : Attijari bank s’ouvre sur l’art et la culture

Confirmant son statut de banque citoyenne pas comme les autres, Attijari bank organise, à partir du 10 novembre 2016 dans le hall de son siège à Tunis, une exposition d’arts plastiques avec une trentaine de tableaux, formant une partie des acquisitions de la Banque.

De l’abstractionnisme pur et dur au figuratif en passant par l’impressionnisme et le portrait, les œuvres ont pour titulaires de grands noms dont on citera, entre autres, Aly Ben Salem, ALiBellagha, Nejib Belkhoja, Ridha Bettaïeb, Rafik El Kamel, Habib Bouabena, Mohamed Zouari, Nacer Ben Cheikh,  Lamine Sassi, Ali Znaïdi, Abdelmajid Bekri, Abderrazak Sahli Taher M’guedmini, Adel Megdich, Rachid Fakhfakh, Hammadi Ben Saâd, Raouf Karray, Meriem Bouderbala, Monji Maâtoug, Samir Triki, Beker Ben Fraj, Fatma Charfi, Sami Ben Ameur, Noutail Belkadhi, Imed Jemaïel, Hela Ammar, Othman Taleb, Houda Ghorbel, Amel Ben Attia et Ymen Berhouma.

Lors d’une présentation, faite en avant-première, la commissaire, Rachida Triki, a précisé que l’exposition, intitulée « Passerelles », constitue une opportunité rare en vue de retisser les liens entre des peintres appartenant à trois générations différentes tout en les réunissant dans le même espace, en l’occurrence le siège d’Attijari bank.

D’après Mme Triki, même si les empreintes sont distinctes dans le sens où chaque toile et chaque peintre-artiste porte l’empreinte d’un style propre, les œuvres portent, toutes, un mode de faire qui caractérise une période de l’histoire de la peinture tunisienne, de par les lignes, les couleurs et les effets d’un environnement visuel riche en jeux et en formes.

Dans cette diversité d’approches qui s’étend sur plusieurs décennies, ajoute la Commissaire, on peut déceler une communauté d’élections, une communauté de fragments du réel ou d’éléments symboliques à savoir les graphismes, les mythes, les objets usuels, les formes architecturales.

D’autre part, dans l’allocution prononcée à cette occasion, le directeur général d’Attijari bank, Hicham Seffa, a indiqué que l’art et la culture constituent, désormais, des facteurs incontournables de sa stratégie de développement durable. Autrement dit, la Banque contribue à la promotion de la création artistique et de la culture en Tunisie ainsi qu’aux activités de la société civile tunisienne.

Réaffirmant qu’Attijari bank, en poursuivant une logique une logique de responsabilité, concilie rentabilité financière, performance économique et développement social, culturel et artistique.

C’est, donc, dans ce sens, poursuit-il, que l’exposition « Passerelles » représente une occasion de nouer des liens avec la scène artistique tunisienne tout en faisant une projection sur l’avenir avec d’éventuels prochains projets en faveur des jeunes créateurs.

Dans des réponses aux questions des journalistes, présents en grand nombre, le directeur général de la Banque a affirmé que des actions de mécénat sont dans l’ordre d’idées de sa politique et qu’un parrainage d’une ou de jeunes peintres n’est pas à écarter, surtout que « l’appétit vient en mangeant et que ce n’est qu’un commencement».

Pour leur part, les peintres Abdelmajid Bekri, Amel Ben Attia et Sami Ben Ameur, ont été unanimes à saluer l’initiative prise par Attijari bank en organisant cette exposition qui va rejaillir positivement sur le monde de la peinture et des peintres en Tunisie.

En tout état de cause, avec cette manifestation, ce sont des liens perceptibles, par delà les différentes générations, que l’exposition « Passerelles », laisse entrevoir en réunissant des œuvres de la collection Attijari bank, pour donner à voir, à la fois, la richesse et la constance à soi dans la création, en Tunisie.

Noureddine HLAOUI