Exposition "Petit pays, je t’aime beaucoup", hymne à la beauté et à la richesse de la Tunisie
Depuis le 20 septembre dernier, neuf photographes belges et tunisiens ont investi les murs de la villa Mégara, située à l’ancien hôtel du même nom à Gammarth, pour y exposer leurs œuvres jusqu’au 5 octobre 2024, dans une sorte d'hymne à la beauté, à la richesse et à la diversité de la Tunisie.
Intitulée «Petit Pays, je t’aime beaucoup», renvoyant à la fameuse chanson de la Cap-Verdienne Cesaria Evora, l’exposition organisée par L.I.V Advisory (menée par Myriam Kettou et Salima Kriâa) est un hymne d’amour et une célébration de notre appartenance à ce beau pays qui est le nôtre.
La villa Mégara à Gammarth, ce haut lieu de la belle époque tunisienne avec la grande bleue en toile de fond, sert naturellement d'écrin pour les œuvres des neuf artistes photographes tunisiens et belges. Il s'agit, en l'occurrence, de Terry Taïeb, Mehdi Ben Temessek, Skander Zarrad, Mona Fkih Khouaja, Charles Siala, Alain Van Haverbeke, David Ameye, Kai's Erraies et Raouf Bouchamaoui.
Cette prometteuse et ambitieuse aventure nous a fait associer au prodigieux Wadi Mhiri afin d'affiner la scénographie des lieux tout en épaississant le fil conducteur de notre histoire commune.
Ce projet est organisé avec le soutien de l’ambassadeur de Belgique et de la Délégation Wallonie-Bruxelles en Tunisie, tandis que la scénographie de l’exposition a été réalisée par Wadi Mhiri.
Cette exposition est certes photographique mais elle se verra doublée et auréolée par la parution d'un livre collectif où les mots et les images se répandent sous les plumes de son excellence Monsieur L'Ambassadeur de Belgique, Alya Hamza, pour la préface, Hatem Bourial, Nadia Zouari, Donia Chaouch, Rafla Hefaiedh Ayed, Sarah Ben Romdane, Terry Taïeb, Mona Fkih Khouaja, Skander Zarrad, Mehdi Ben Temessek, Alain Van Haverbeke, Salima Kriaa Mdhaffer, Raja Essefiani, Myriam Kettou, Yasmine Feki.
Une partie des ventes sera généreusement reversée à l'Association Darna pour leur engagement auprès de la jeune génération défavorisée mais qui porte, tant bien que mal, la promesse d'un meilleur lendemain.
« Petit Pays, je t'aime beaucoup » ou comment ce refrain résonnera en nous à bien des égards et au-delà de l'étendue de l'exposition en portant regards et voix croisés vers un horizon d'espoir et de renouveau.
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