Faillite de la société « Gif Filter » et suspension de sa cotation en Bourse

 Faillite de la société « Gif Filter » et suspension de sa cotation en Bourse

 

« Le tribunal de première instance de Grombalia a prononcé, le 22 octobre courant, la faillite de la société « Gif Filter» spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de filtres de voitures et implémentée à Grombalia sur la route de Soliman, en raison de son insolvabilité et de l’impossibilité de son sauvetage », a fait savoir, le secrétaire général adjoint du syndicat de base de la société, Sofiene Kabboura dans une déclaration à l’agence TAP.

La cotation des titres « Gif Filter» avait été suspendue à partir du 25 octobre 2024, et ce, dans l’attente de la publication d’un communiqué par la société, a indiqué la Bourse de Tunis, à la fin de la semaine dernière.

La décision du tribunal implique « la vente de l’usine et des propriétés de cette société, dont une ferme située à proximité de son siège et deux entrepôts à Sfax et Djerba » a ajouté le responsable syndical. Kabboura a précisé qu’un syndic de faillite a été désigné pour gérer la cession de l’entreprise et de ses actifs en coordination avec le juge d’entreprise.

Les revenus de la cession serviront à rembourser les dettes de la société envers la recette des finances et la caisse nationale de sécurité sociale, en donnant la priorité au remboursement des montants dus aux employés ». « Employant 150 personnes, l’entreprise était confrontée à plusieurs difficultés et avait mis la clef sous la porte il y a trois ans.

Elle a été mise en redressement judiciaire depuis septembre 2022, après que les employés aient porté plainte pour non-versement de leurs salaires », a-t-il rappelé. Selon Kabboura, « deux administrateurs judiciaires ont été désignés pour assurer la gestion de cette entreprise, ajoutant que les tentatives de sauvetage de cette entreprise ont été infructueuses ».

Et de souligner que « les efforts fournis par la commission centrale de contrôle des licenciements (CCL) ont permis de régulariser la situation de la moitié des employés qui ont été mis à la retraite pour raisons économiques, sur décision du tribunal ».

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