Favoritisme puis réglement de comptes au sommet de l’Etat

Favoritisme puis réglement de comptes au sommet de l’Etat
 
 
Le ministre du Commerce, Mohsen Hassen, s’apprête à mettre un terme à la mission de Jamel Tlili au sein de cabinet. Ce dernier occupe, rappelons-le, le poste chargé de mission au sein du ministère du Commerce.
 
Cette décision viendra semble-t-il en réaction aux accusations lancées par ce membre démissionnaire du comité politique de l’UPL, au cours d’une conférence de presse organisée hier jeudi.
 
Jamel Tlili vient d’accuser le président de son ex-parti Slim Riahi de corruption financière et d’avoir constitué une commission pour le « racket » des hommes d’affaires et l’intervention dans les dossiers économiques.
 
Cette réaction du ministre Hassen laisse poser de nombreuses questions sur la manière dont est gouvernée la Tunisie. Comment ce Jamel Tlili a été désigné en tant que chargé de mission au sein du ministère du Commerce et est-ce qu’il aurait pu prétendre à ce poste n’eut été son appartenance politique ?
 
Pourquoi le limoger maintenant lorsqu’il a quitté l’UPL et a osé le critiquer de la sorte? Est-ce que les intérêts du pays sont pris en compte dans ce genre de décisions ou s’agit-il simplement de copinage et de favoritisme puis de réglement de comptes au sommet de l’Etat? Où va la Tunisie ?

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