Feux rouges en Tunisie: Quand les automobilistes sont pris en otage par les "laveurs de vitres" !

Feux rouges en Tunisie: Quand les automobilistes sont pris en otage par les "laveurs de vitres" !

S’arrêter à un feu rouge en Tunisie est devenu, pour beaucoup d’automobilistes, une véritable épreuve. Plus question d’attendre tranquillement le passage au vert : à peine le véhicule immobilisé, surgissent des individus imposant leurs services pour nettoyer les vitres, sans demander l’avis du conducteur.

Un harcèlement quotidien

Armés de chiffons sales et de bouteilles d’eau douteuse, ils frottent les pare-brise de force, même quand le conducteur fait signe de refuser. Au lieu d’un service, c’est une intrusion. Et le résultat est souvent catastrophique : vitres rayées, carrosseries abîmées, traces persistantes.

Ce n’est pas seulement agaçant : c’est une agression du quotidien. Les automobilistes, coincés au feu rouge, n’ont d’autre choix que de subir, sous la menace implicite de représailles s’ils refusent de donner de l’argent.

Insécurité et sentiment d’abandon

De plus en plus de Tunisiens témoignent d’altercations verbales, de regards menaçants, voire de gestes agressifs. Pour beaucoup, chaque arrêt aux feux rouges est devenu synonyme de tension et d’insécurité.

Et pourtant, malgré les plaintes déposées et les alertes répétées, la réponse policière reste largement insuffisante. Quelques descentes ponctuelles dispersent ces individus pour quelques heures, avant qu’ils ne réapparaissent ailleurs. Résultat : les conducteurs ont le sentiment d’être abandonnés à leur sort.

Laisser-faire ou incapacité ?

Comment expliquer qu’un phénomène aussi visible, aussi répandu, puisse perdurer sans solution claire ? Faut-il attendre qu’un automobiliste excédé perde son sang-froid, ou qu’un incident grave survienne, pour que la question soit enfin traitée avec sérieux ?

Il est temps d’agir

Les feux rouges ne devraient pas être des zones de harcèlement. Les conducteurs paient leurs taxes, leurs assurances et leurs amendes. Ils sont en droit d’attendre des autorités qu’elles garantissent leur sécurité et la protection de leurs biens.

Trop, c’est trop : les automobilistes n’ont pas à subir chaque jour ce chantage à ciel ouvert. Les autorités doivent assumer leur rôle, mettre fin à ce phénomène et rendre aux feux rouges leur fonction première : réguler la circulation, et non l’insécurité.

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