FIC: Une soirée « magique »

FIC: Une soirée « magique »

Le mardi 02,  le théâtre romain de Carthage a accueilli le Festival mondiale de la magie. A cette occasion, les rôles ont été naturellement inversés, les enfants ont entraîné leurs parents pour partager ensemble un moment spécial de magie et de rêve, ceux-ci ne se sont pas ennuyés un instant.
 Le maître de céans  d’adultes traînés par leurs enfants pour découvrir les tours et détours des magiciens. Patrice Curt, maître de céans, le verbe haut et chaleureux a promis le ciel, les rêves au dessus des nuages, ce fut le cas. Place à Ernesto Planas, prestidigitateur  cubain venu avec ses parapluies de différentes tailles de couleurs, deux seconde à peine, les parapluies engendrent d’autres plus petits, s’émiettent, se désagrègent ; de ses manches sortent d’autres parapluies qui s’envolent sitôt ouverts,  un parchemin sort d’une manche sur un rythme de samba, Planas exécute des pas de dans, le public  est captivé.  Curt, l’animateur revient pousse, les enfants à applaudir, ce qu’ils font sans insistance. Filberto Salvi, italien de 18 ans prend le relais, il est manipulateur, il sort son violon, son archet en lumière et on écoute, non sans plaisir  Le Lac des cygnes, Salvi imite une danse, suit Carmen, des lumières, le magicien simule l’instrumentiste, Salvi salue la foule et laisse place à Huang Zheng, magicienne  au long cours, chinoise, il faut noter que très peu de femme figurent dans le monde de la magie, elle est multi-discipline.. Zheng est en robe de soirée bleu azur
 Elle tient une branche de lumière qu’elle transforme en un geste en ruban rouge, apparemment, on a affaire à une série de transformation époustouflante, un éventail se transforme en rubans colorée, devient cerceau rose, des paillettes prennent l’allure d’oiseaux, d’un coup de vent sa robe change de couleur, un autre mouvement la robe redevient blanche. Le jeune public applaudit à tout rompre . L’animateur revient en courant, il présente un magicien français Jérôme Murat, l’homme orange, qui sont habillé de cette couleur, avec sa valise pleine de tissus qu’il noue et dénoue, il bégaie, gesticule, maladroitement, le public est accroché à ses mouvement, parfois rigolant ou applaudissant. Suit son compatriote Tim Silver, qui cède la scène à l’ukrainien Vlad Kryvonogov et  au Britannique Michael Szanyel. Neuf magiciens de nationalités et de spécialités différentes ont séduit durent deux heures de temps le public. Les parents tout comme leurs enfants n’oublieront pas de sitôt  ces tours de magie.
 

Conférence de presse de CKlay,

« Je suis curieux et enthousiaste de rencontrer le public tunisien et de connaître concrètement  ses spécificités et ses goûts », ainsi s’est exprimé devant un parterre de journalistes,  l’artiste nigérian Cklay  sur son spectacle programmé aujourd’hui mercredi 3 aout dans le cadre de la 56e édition du Festival international de Carthage.
Cklay a déclaré que sa  chanson « Love Nwantiti »  transformée en phénomène mondial grâce aux réseaux sociaux a été composée en 2019 , avant de paraître en 2021. Cette chanson continue 3 ans après à générer le plus grand nombre de vues. « Love Nwantiti » enregistre 290 millions de vues sur Youtube et quatre milliards cinq cents millions de vues sur la plateforme Tik Tok. De plus Cklay est le premier africain à dépasser les 20 millions d’auditeur sur Spotify.  De quoi donner le tournis à n’importe quel amateur de ce style . Et ce style, c’est quoi ? De l’afrobeat émotif.
Et le programme de la soirée ? CKlay  indique  qu’il chantera près de 35’ en compagnie d’un DJ et chantera ses nouvelles compostions, parmi lesquelles Emilienne, qui a enregistré plus de 35 millions de vues  depuis sa parution au mois de février dernier. CKlay a précisé qu’il n’y a aucun différend entre lui et El Grande Toro,  le chanteur marocain qui l’a accompagné dans «  Love Nwantiti » concluant qu’il part en tournée qui  le mènera entre autres à Paris et au Maroc.

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