France : Collision entre deux tramways dans le tunnel sous la gare de Strasbourg, une cinquantaine de blessés

Deux tramways sont entrés en collision dans le tunnel sous la gare de Strasbourg samedi après-midi, un accident rarissime qui a fait plusieurs dizaines de blessés. « Le bilan, qui n’est pas définitif, tourne autour de 30 à 35 victimes, que des urgences relatives », a indiqué la préfecture du Bas-Rhin, qui avait évoqué 20 blessés dans un bilan initial. « Le parquet ouvre une enquête, comme toujours dans ces cas-là. »
Peu après, les pompiers ont fait état d’une cinquantaine de blessés. Un important périmètre de sécurité a été établi devant la gare, où de nombreuses ambulances ont pris position. Des blessés étaient évacués sur des civières et d’autres étaient pris en charge sous la verrière de la gare.
Une vidéo d’un témoin sur les réseaux sociaux montre une scène chaotique juste après l’accident avec deux tramways sérieusement endommagés dans le tunnel, au niveau de la station. L’un des tramways semble avoir déraillé en raison du choc.
« Ce qu’on sait à ce stade, c’est qu’il y a eu une collision brutale entre deux trams, à quai, sous la gare, a déclaré la maire écologiste Jeanne Barseghian, rapidement présente sur place. Il y a un certain nombre de personnes qui étaient présentes dans les rames. Il n’y a pas de mort, pas de personne en urgence absolue, d’après les informations dont je dispose à ce stade, mais évidemment, les personnes blessées, certaines sont en état de choc puisque le choc a été relativement violent, et donc on leur exprime tout notre soutien, ainsi qu’aux forces de secours qui se sont mobilisées très vite. »
« C’est un choc frontal suite à une marche arrière d’un tram dont je ne connais pas les causes. Il faudra être très prudent et attendre les résultats de l’enquête, pour le moment on ne sait pas ce qui a provoqué ce mouvement arrière du tram », a-t-elle ajouté. L’accident s’est produit peu avant 16 heures.
« On a une cinquantaine d’urgences relatives avec des blessures pas vitales, des plaies au cuir chevelu, une ou deux fractures de la clavicule, une entorse au genou, des choses comme ça. Surtout de la traumatologie », a expliqué le contrôleur général René Cellier, directeur du service d’incendie et de secours du Bas-Rhin.
« Il y a également une centaine de personnes impliquées, qui n’ont pas de blessures particulières mais sont vues par les médecins. Une cinquantaine de véhicules et environ 130 pompiers sont sur place. On n’a pas d’urgence absolue, ça aurait pu être beaucoup plus grave », a-t-il encore souligné.