France : Disparition inquiétante d’un psychologue d’origine maghrébine ; le fils s’accuse du meurtre

Une disparition inquiétante à Nîmes au sud de la France depuis une semaine cacherait un drame familial. Alors que la fille de la victime ne cessait depuis cette disparition d’ameuter tout le monde pour rechercher son père, ce serait son frère qui aurait commis l’irréparable, un parricide.
En effet, le psychologue nîmois Salah Bouabdallah d’origine maghrébine, disparu depuis le 21 décembre, est au centre d’une enquête criminelle. Son fils a reconnu l’avoir tué, ce dimanche 28 décembre, mais le corps n’a pas été retrouvé. De fait, L’affaire a pris un tournant dramatique ce dimanche.
Selon des informations concordantes, le fils, âgé de 27 ans, de Salah Bouabdallah s’est présenté au commissariat et a avoué le meurtre de son père. Pour l’instant, le corps n’a pas été découvert. La police n’a rien trouvé dans le jardin de la maison, où le fils avait dit que le corps se situait.
"Pour le moment, nous n’avons pas encore beaucoup d’éléments, mais son fils a fait cela", ont expliqué ses proches. De son côté, la Procureure de la République de Nîmes, Cécile Gensac a expliqué dans un communiqué que "des investigations sont en cours aux fins de vérifier les déclarations du mis en cause".
Le psychologue de 55 ans avait disparu depuis le 21 décembre. Son téléphone a été retrouvé dans un caniveau le lendemain matin. Les proches ont rapidement lancé un appel à témoins et un avocat. Ils ont aussi organisé un rassemblement samedi 27 décembre devant le Carré d’art à Nîmes.
La police avait été alertée dès le lundi 22 décembre. Salah Bouabdallah devait être jugé en janvier pour apologie du terrorisme. Il était fiché "S" pour ses prises de position pro palestiniennes. "Son fils, quant à lui, est inconnu des services de police", ajoute la Procureure. La police cherche à retrouver le corps et à comprendre exactement ce qui s’est passé. La famille attend maintenant des réponses sur ce drame.
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