Gabès : Marche massive et pacifique contre la pollution environnementale

Une marche pacifique contre la pollution environnementale s’est ébranlée, mardi 21 octobre 2025, en début d'après-midi, depuis la place Aïn Salam, au cœur de la ville de Gabès. Les organisateurs ont insisté sur le caractère pacifique et encadré de la mobilisation.

Un grand nombre d’habitants de la région, ainsi que plusieurs organisations et associations de la Société civile, ont pris part au défilé, brandissant notamment le slogan : « Le peuple veut le démantèlement des unités polluantes ». Le cortège a emprunté l’itinéraire reliant la place Aïn Salam au quartier commerçant de Jara, avant de se diriger vers Bab Bahr, puis la Corniche, où l’ensemble des manifestants s’est rassemblé.

La marche a eu lieu le jour où l’Union régionale du travail avait appelé à une grève générale, La participation à ce mouvement dans la région du grand Gabès, aurait atteint le taux de 95%, a seloné Salim Nasfi, membre du bureau exécutif de l’URT.

En effet, les espaces commerciaux, les marchés, les magasins et les cafés ont fermé leurs portes rd’hui et les cours ont été suspendus dans tous les établissements scolaires et universitaires. Dans la ville de Gabès, les rues désertes et la circulation interrompue dès les premières heures de la matinée témoignent de l’ampleur du mouvement, tandis que certaines activités vitales, comme les services d’urgence, continuent de fonctionner.

Le représentant de l’URT a indiqué à l’Agence TAP, que la forte participation des habitants et des divers secteurs reflète un grand consentement sur la question environnementale dans la région et la nécessité de trouver une solution radicale à ce dossier de manière à mettre fin à la pollution industrielle dans le gouvernorat de Gabès.

La décision de grève a été prise samedi 18 octobre par la commission administrative régionale de la centrale syndicale, après une réunion d’urgence consacrée à la crise environnementale. Le mot d’ordre vise à dénoncer la poursuite des activités polluantes du GCT et le silence des autorités face à la dégradation alarmante de la situation écologique dans la région.