Grands projets hydrauliques à Gafsa

L'année 2009, verra le lancement des travaux de construction d'un barrage sur l'Oued Al Kébir d'un coût

total de l'ordre de 19 millions de dinars.

Ce grand projet hydraulique s'inscrit dans les efforts de stockage des ressources hydrauliques de la région en vue de leur exploitation aux besoins des activités agricoles.

Ce barrage dont la capacité de rétention sera de 25 millions de m3 permettra d'améliorer sensiblement les indicateurs de maîtrise des eaux de ruissellement dans la région, dont le taux passera de 60 pc à 90 pc des quantités annuelles estimées à 80 millions de m3.

Cinq mille hectares de terres agricoles appartenant à 250 agriculteurs bénéficieront de ce projet à travers l'utilisation de la technique d'épandage des eaux, outre le renforcement des réserves hydrauliques au profit de 4500 hectares de terres irriguées du domaine public, notamment à l'intérieur des oasis.

Une fois achevé, ce projet contribuera à la consolidation de l'alimentation artificielle de la nappe phréatique profonde dans le bassin de Gafsa-nord et son approvisionnement par 10 millions de m3 par an.

L'objectif étant de pallier la carence en eau potable notamment pendant les périodes de sécheresse et d'assurer une exploitation régulière de l'eau potable et d'irrigation, surtout que le réservoir du bassin de Gafsa-nord assure l'approvisionnement de la ville de Gafsa et des régions avoisinantes en eau potable.

Le projet permettra par ailleurs l'irrigation de 6 mille hectares à travers un réseau de puits et des équipements d'irrigation et de stockage s'étendant sur 5 délégations. Autre avantage de ce barrage, sa contribution à la protection de la ville de Gafsa contre les inondations provoquées par les crues de l'oued Bayèche.

Plusieurs forages de puits seront réalisés dans le gouvernorat de Gafsa au cours de l'année 2008 et en 2009.

Il s'agit de dix puits de reconnaissance, moyennant des investissements de l'ordre de 1 million 800 mille dinars, de 4 puits d'exploitation, d'un coût total de l'ordre de 860 mille dinars et d'un puits de remplacement dans l'oasis d'al Guar, d'une valeur totale de 130 mille dinars.

T.A.P