Hafedh Caïd Essebsi annonce une visite à Alger en janvier prochain à l’invitation du FLN
Le directeur exécutif de Nidaa Tounés, Hafedh Caïd Essebsi a annoncé dans une interview au journal algérien Al-fadjr, qu’il se rendra en visite à Alger en janvier 2017 à l’invitation du parti FLN(Front de libération nationale) dont il a rencontré le chef du bloc parlementaire récemment à Tunis ajoutant qu’il s’entretiendra à cette occasion avec les responsables gouvernementaux et politiques ainsi qu’avec des hommes d’affaires algériens. « Ce sera un honneur pour moi d’avoir le privilège de rencontrer le président Abdelaziz Bouteflika à qui nous vouons une grande considération chez nous », a ajouté le patron du parti présidentiel.
Interrogé sur les relations tuniso-algériennes, il les a qualifiées d’ « historiques et très fortes » affirmant que Nidaa Tounés insiste sur la nécessité de tout mettre en œuvre pour hisser les rapports économiques au niveau des relations politiques et sécuritaires très fortes, car l’économie est l’objectif le plus important après la sécurité et la stabilité.
Comme on lui a demandé si derrière les informations sur une base américaine en Tunisie diffusées en ce moment il y a des parties qui agissent de façon délibérée, HCE a répondu ; « oui effectivement, il y a des parties qui ne voient pas d’un bon œil le rapprochement entre l’Algérie et la Tunisie, des parties qui aiment les eaux troubles et qui cherchent à porter atteinte aux relations entre les deux pays ». « Nous à Nidaa Tounés nous ignorons ce genre de propos et nous allons toujours de l’avant. Les relations entre nos deux pays sont profonds et rien ne pourra venir les perturber » a-t-il précisé.
Le directeur exécutif de Nidaa Tounés s’est félicité de la solidarité des Algériens qui sont venus en grand nombre en Tunisie et ont contribué à sauver la saison touristique indiquant que la taxe de 30 dinars imposée à tous les véhicules entrant en Tunisie sera supprimée.
Questionné sur la situation en Tunisie, il a affirmé qu’elle est difficile ce qui nécessité la conjugaison des efforts de tous, partis politiques, société civile et syndicats. « Le gouvernement Chahed représente un tournant, s’il échoue c’est l’anarchie dans le pays. Mais nous sommes persuadés que ce gouvernement est capable de relever le défi et qu’il va dans la bonne direction pour sortir le pays de la crise multidimensionnelle dans laquelle il se trouve. »
En réponse à une question sur Nidaa Tounes il a dit qu’en sa qualité de directeur exécutif ses bras sont ouverts pour tout le monde, « car nous œuvrons à rassembler et à renforcer nos rangs dans l’intérêt de la Tunisie mais sans ignorer les résultats du premier congrès ou les fouler aux pieds, car les bases (du parti) ont soutenu et soutiennent les résultats du congrès de Sousse ».
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