Hamma Hammami toujours critique même sur la guerre contre la corruption
Absent des radars ces derniers jours car la guerre contre la corruption qu’il appelée de ses vœux est mise en œuvre par le gouvernement, ce qui lui a enlevé un sujet de prédilection, le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, est revenu sur la scène après avoir bien cogité sur la question.
Dans des déclarations à Mosaïque Fm vendredi matin, il n’a pas trouvé mieux que critiquer le chef de gouvernement. Il a, en effet, déploré que Youssef Chahed n’ait pas intervenu sur la question dans les médias pour expliquer son plan de lutte contre la corruption.
«Le chef du gouvernement n’est pas intervenu après les arrestations : il n’a pas précisé son plan au peuple tunisien, c’est tout le problème ! Le problème n’est pas si nous sommes pour ou contre la lutte contre la corruption, mais comment combattre ce fléau sérieusement et en profondeur», a déclaré Hamma Hammami, avant d’ajouter : «Pour cela, cette lutte contre la corruption ne doit pas se restreindre à certaines personnes ou secteurs. Il faut qu’elle cible les foyers principaux de corruption».
Le porte-parole du Front populaire a soutenu que sur les 190 dossiers de corruption présentés dans le dernier rapport de Chawki Tabib, président de l’instance nationale de lutte contre la corruption, trois dossiers sont ceux de ministres de l’actuel gouvernement soupçonnés de corruption. Les soupçons concernent aussi des conseillers dans le gouvernement ainsi que des PDG, a-t-il martelé.
«Si on veut lutter contre la corruption, il faut commencer par le haut de la pyramide, donc par le gouvernement», a-t-il estimé.
A part des critiques, point de soutien au chef du gouvernement dans cette lutte qui mobilise l’ensemble des Tunisiens.
Encore une occasion ratée par le chef de la gauche d’être aux côtés de son peuple , et en symbiose avec lui.
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