Hannibal à Carthage: La réconciliation avec la mémoire collective
C’est sous le signe de la réconciliation avec la mémoire collective et l’identité nationale que s’est tenu ce lundi matin au palais de Carthage le deuxième rendez-vous de Carthage sur le thème « Hannibal à Carthage ».
Le célèbre buste du grand général Carthaginois (trouvé à Capoue en Italie) et qui est venu du musée national archéologique de Naples spécialement pour l’occasion a été le clou d’une exposition organisée dans le cadre de cette cérémonie.
Cette exposition a été visitée par le ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni à l’issue de l’audience que lui a accordée en fin de matinée le Président Béji Caïd Essebsi.
Ce « second rendez-vous de Carthage » organisé par la cellule culturelle de la présidence de la république a donné lieu à des exposés sur l’épopée de Hannibal présentés par les historiens Mohamed Hassine Fantar et Lotfi Rahmouni, deux éminents spécialistes sur le sujet. Le modérateur était l’écrivain Abdelaziz Belkkhodja, un passionné du grand chef militaire carthaginois à qui on doit « Hannibal, l’histoire véritable », un livre publié en 2011.
Les ministres de la culture, Sonia Mbarek et de l’Education Néji Jalloul, ainsi que plusieurs ambassadeurs accrédités à Tunis étaient présents à cette manifestation aux côtés d’une pléiade d’historiens, d’hommes et de femmes de lettres et de culture.
Geste apprécié par l’assistance la présidence de la république a fait venir des quatre coins du pays, six élèves brillants de chacun des 24 gouvernorats de la république qui étaient tout émus de se trouver dans le lieu privilégié de pouvoir de la république et qui sont venus avec des gerbes de fleurs pour remercier leurs hôtes. Ces jeunes filles et jeunes hommes n’ont pas manqué de demander la révision du cours d’histoire pour introduire une meilleure connaissance de Hannibal dans les programmes scolaires.
Alors qu’il n’était prévu dans le programme, le président Caïd Essebsi a tenu à venir saluer l’assistance et leur dire toute la joie qu’il ressent de les voir réunis dans ce lieu symboliquede la souveraineté du peuple qu’est le palais de Carthage.
R.B.R.
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