Histoire rocambolesque d’une enseignante: elle se plaint, mais elle est à plaindre
(Photo d'illustration)
L’histoire a fait le tour des médias et des réseaux sociaux. Crédules, ceux-là se sont même solidarisés avec la dame, enseignante du supérieur qui a écumé radios et télévisions pour leur raconter qu’elle a été violentée par la police alors qu’à la nuit tombante elle s’est trompée de chemin pour aller chercher sa voiture garée dans un endroit proche de l’ambassade américaine dans la zone des Berges du Lac.
Mais il s’est avéré qu’il n’en est rien. Eméchée, utilisant un langage ordurier, insultant à tout va, c’est elle qui a agressé les forces de l’ordre. D’ailleurs n’eut été le réflexe des agents qui ont filmé la scène, elle aurait eu raison sur toute la ligne.
« Il m’a battu et il a crié, il m’a devancé et il est allé se plaindre » ; ce dicton bien de chez nous peut très bien être appliquée à cette histoire tout à fait rocambolesque.
Non contente d’avoir été confondue dans un réel mensonge comme on n’en fait plus, la dame qui a ameuté ciel et terre est dit-on déterminée à porter plainte en justice contre les policiers parce qu’ils avaient posté sur Internet la vidéo qui démontrait son mensonge, au nom d’un soi-disant droit à l’image.
Mais comme c’est elle qui a commencé, elle ne peut refuser aux autres ce qu’elle s’est permise pour elle-même. Elle n’a pas à se plaindre c’est elle qui est à plaindre car par son comportement pour le moins coupable, elle rend un mauvais service à sa noble corporation, les enseignants du supérieur. De même qu’elle ne fait pas honneur à la femme tunisienne.
Votre commentaire