Hommage à Oussema et à tous nos martyrs !

La ville de Ras Jebel s’est réveillée, tôt ce matin, sur la triste nouvelle de la mort de son soldat, Oussema Chakroun, lors de cette lâche attaque terroriste survenue, hier, à Jebel Châambi.

Cette disparition tragique représente, sans aucun doute, une perte inconsolable particulièrement pour la famille du défunt et pour ses amis de la ville de Ras Jebel, et ce pour plusieurs raisons…

En effet, ce jeune lieutenant, âgé seulement de 27 ans et demi, fraichement marié ; était aimé et respecté par tous les habitants de la ville qui appréciaient en lui son engagement pour servir sa patrie.

D’ailleurs, il a en fait un choix dès son jeune âge. C’est ce qui a fait qu’en obtenant son bac en 2005, il s’est orienté vers l’académie militaire où il a réussi ses études avec succès en demeurant chaque année major de sa promotion.

Mieux encore, il a partagé ce dévouement pour sa patrie avec son épouse puisqu’il a choisi de se lier avec une militaire engagée, qui a été hier la première à être informée de sa tragique disparition.

Ravi à la fleur de l’âge, Oussema est parti en servant sa Tunisie qu’il a tant aimée. Mais sa disparition et celles de ses collègues martyrs seront-elles jugées à leur juste valeur par nos compatriotes.

Cela n’est malheureusement pas sûr, car les Tunisiens et particulièrement les pseudo élites  donnent plus d’importance et réagissent beaucoup plus face aux procès d’une Amina Femen, d’une Nadia el Fani, d’un Weld el 15 ou d’un Jabeur Mejri.
 
Néanmoins, malgré les manipulations politico-médiatiques et malgré le fait qu’ils veulent nous habituer à la mort et à la terreur, on peut rassurer Oussema , Wissem Akaichi, Fayçal Torchi, Sabri Maâlaoui, Mohamed Dhaouadi, et tous les autres héros, que vous n’êtes pas morts pour rien et que vous ne serez jamais oubliés.

Dormez en paix. Rappelez-vous que mourir pour la Tunisie, c'est vivre à jamais dans le cœur de la Tunisie. Quant aux politiques, de Grâce ne vous servez pas de l’affaire. Les familles des victimes et leurs amis n’ont pas besoin de vos condoléances et de votre sympathie.

Cheker Berhima